Affaire ''faux mariage'' à la mairie de Koumassi : La victime et le témoin s'expliquent, les vrais mariés ont ''fui'' pour l'Europe
Mlle L.D.G.R. (victime) : « On est convaincu qu'il est partie prenante et même acteur de cette affaire »
G.D.G. (agent de la mairie) : « J'ai été un simple témoin, ce n'est pas moi qui ai fourni l'extrait de naissance »

  • Source: linfodrome.com
  • Date: mer. 30 sept. 2020
  • Visites: 3264
  • Commentaires: 2
On en sait davantage sur cette affaire de « faux mariage » à la mairie de Koumassi, après avoir rencontré la victime, Mlle L.D.G.R., et le témoin de la mariée, G.D.G., agent à l'état civil de la mairie de ladite commune. Si ce dernier affirme ne pas connaitre la victime, il dit, en revanche, connaitre le marié Tanoh Amoa Cyriaque qui serait en Europe avec son épouse ayant utilisé l'extrait de naissance de Mlle L.D.G.R.

Mlle L.D.G.R, née le 14 mai 1986 à Koumassi, accompagnée de A.C., est venue à la rédaction de Linfodrome, le vendredi 25 septembre 2020, pour expliquer la situation qu'elle vit présentement et qui lui porte énormément préjudice. En fait, elle a été mariée à Tanoh Amoa Cyriaque, le 27 décembre 2008. Dans ce mariage célébré par Mme C.D.C, officier d'état civil, la ‘'mariée'', L.D.G.R. a pour témoin G.D.G., agent à l'état civil de la mairie de Koumassi. Mais la dame supposée mariée à Tanoh Amoa Cyriaque n'est, en réalité, pas mariée. En clair, une autre dame, la vraie épouse de Tanoh Amoa Cyriaque a utilisé l'extrait de naissance de Mlle L.D.G.R. pour célébrer le mariage. « Je ne me suis pas encore mariée. C'est vrai que j'ai fait mes enfants, mais je ne me suis jamais mariée. C'est l'homme avec lequel je vis maintenant qui veut me marier, mais cette histoire me bloque. Comme lui-même a pitié de moi, c'est pour cela qu'il traine encore. Il m'attend », précise-t-elle.

Et d'expliquer comment elle a découvert le scandale. « J'étais allée tirer mon extrait de naissance à la mairie de Koumassi, en 2017. C'est là-bas que j'ai vu qu'on m'a déclarée mariée à Tanoh Amoa Cyriaque qui vit en Allemagne, que je ne connais pas. Je me suis plaint auprès de la mairie. C'est ainsi que j'ai su que moi, mon témoin de ‘'mariage'', est un agent de la mairie qui se nomme G.D.G. En 2017, ce dernier a reconnu que mon fameux mari était son ami. Monsieur T.M.B. alors 6ème adjoint au maire lui a demandé s'il me connaissait. Il a répondu qu'il ne me connait pas et qu'il ne m'a jamais vue. Et que ce n'est pas moi qu'il a mariée à son ami. Et qu'il ferait tout pour entrer en contact avec son ami pour lui dire que c'est du faux qu'il a fait ici. Il y avait son patron, la secrétaire du 6ème adjoint au maire et le 6ème adjoint au maire lui-même », a planté le décor, la victime.

« Le dossier physique du mariage n'existe plus dans les archives de la mairie »

Elle explique qu'après avoir tenté vainement de régler son problème avec l'ancienne équipe municipale dirigée par l'ex-maire Raymond N'dohi, elle a poussé un ouf de soulagement à l'arrivée du nouveau maire, Cissé Ibrahima Bacongo. « Maintenant, on a relancé le dossier en 2020, à travers un courrier adressé le 13 juillet 2020, à la mairie. J'ai été reçue par la directrice de l'administration. Elle nous a posé la question et on s'est expliqué. Devant la directrice, lui (G.D.G.) ne reconnait plus le monsieur en question (le marié : ndlr) qui était son ami. Maintenant, il affirme que c'est la dame qui est sa camarade. La directrice lui a demandé, c'est ta camarade, comment on l'appelle au quartier. Il dit qu'elle s'appelle Françoise et que ses parents habitent vers le lycée moderne de Koumassi. Mais comment une dame appelée Françoise peut-elle se marier au nom de L.D.G.R. et tu acceptes d'être son témoin de mariage ? A cette question de la directrice, il a répondu que la femme (la mariée : ndlr) lui a dit de laisser et que c'est une longue histoire. Et il a dit qu'il était certes le témoin, mais il n'a rien à se reprocher dans cette affaire », raconte Mlle L.D.G.R.

La suite ? « Je lui ai dit que ce n'est pas la même version qu'il a donnée en 2017. Il a nié qu'il ne connaissait pas le marié Tanoh Amoa Cyriaque et que c'est la mariée qu'il connait. Qu'il nous montre les parents de cette Françoise, puisqu'il dit qu'il n'a rien à se reprocher. Mais jusqu'à présent, il ne fait rien. Que voulez-vous que je pense ? », s'est-elle interrogée.

Mlle L.D.G.R. n'est pas au bout de ses peines d'autant plus que selon elle, « le dossier physique du mariage n'existe plus dans les archives de la mairie. S'il existait, on aurait eu une copie des pièces d'identité des mariés ». Elle affirme qu'elle a eu sa première carte nationale d'identité en 2010 alors que le mariage a été célébré deux ans plus tôt. « Je soupçonne l'agent de la mairie puisqu'il dit connaitre le monsieur (le marié : ndlr), après il dit que c'est la dame qu'il connait. Vous voulez que je pense quoi ?

La victime affirme avoir déposé un soit transmis au commissariat de police du 6ème arrondi (...)

Lire la suite sur linfodrome.com


don Koumassi Allemagne Europe carte nationale d'identité police




Educarriere sur Facebook

Offres d'emploi du jour