Poursuivant sa série de rencontres en vue « d’approfondir » la réflexion sur l'élaboration de la nouvelle Constitution, le Président de la République a reçu, ce mercredi 8 juin, les religieux, les rois et chefs traditionnels au palais présidentiel. A leur sortie d'audience, certains d’entre eux ont indiqué poursuivre les réflexions tandis d’autres ont indiqué avoir faire des propositions.
Nanan Amon Tanoé Désiré, président du directoire de la Chambre des rois et chefs traditionnels, a souligné que s’agissant des conditions d’éligibilité, qu'elles soient souples. « Nous avons dit que le mandat de 5 ans était une bonne période d’exercice du mandat et qu’on peut retenir deux mandats. Mais, compte tenu de ce que nous souhaitons, c’est-à -dire de faire passer l’âge d’éligibilité de 40 à 35 ans, il faudrait pouvoir coupler cela avec la possibilité que le président puisse après deux mandats, briguer un troisième ».
Selon lui, dès lors que la Constitution ne prévoit pas de façon formelle les procédures de son élaboration, il ne reste plus que la volonté politique qui va finir par aboutir à l’expression de la volonté du peuple. « Dans ces conditions-là , le Président de la République peut de façon tout à fait valable prendre l’initiative de l’élaboration d’une nouvelle Constitution », a-t-il dit.
S’agissant des conditions d’éligibilité, il a indiqué que les rois et chefs traditionnels souhaitent que cela soit « simplifier pour l’intérêt de la paix et mettre en avant la nationalité. Donc permettre à tous les Ivoiriens de naissance de pouvoir briguer la magistrature suprême. S’agissant des nouvelles institutions, nous avons pensé qu’il serait judicieux de créer un poste de vice-président, un sénat quelle que soit la valeur qu’on pourrait leur attribuer, les femmes et la jeunesse soient prises en compte. »...
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