Au Niger où il a présidé une mission d'observation des élections dépêchée par l'Organisation internationale de la Francophonie (Oif), l'ancien président de la Transition, Michel Kafando, a accordé un entretien à plusieurs quotidiens burkinabé.
Plusieurs sujets ont été abordés dont celui portant sur le mandat d’arrêt émis par la justice militaire contre Guillaume Soro, président de l'Assemblée nationale ivoirienne. N'ayant pas l'habitude d’empiéter sur les affaires judiciaires comme il le dit lui-même, l'homme d’État burkinabé a, tout de même, donné son avis sur ce sujet qui a eu lieu après la Transition. Dans l'interview, Kafando invite Guillaume Soro à répondre à la justice burkinabé pour dire sa part de vérité sur le coup d’État du 17 septembre 2015 qu'il qualifie de ''situation grave''. «Quand un mandat d’arrêt est émis contre quelqu’un, ça ne veut pas dire que la personne est condamnée. Mais si la personne est impliquée par des preuves concrètes que l’on détient, il lui suffit d’aller répondre, de se justifier», a-t-il déclaré avant d'ajouter : «Je ne trouve donc pas qu’il y a un problème à lancer un mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée ivoirienne, Guillaume Soro». Pour le président de la Transiti (...)
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