Le gouvernement ivoirien a déclaré, mercredi, en Conseil des ministres extraordinaire, d'accorder une grâce collective à environ 3.000 détenus auteurs de certaines infractions de droit commun.
Le ministre de la Justice et des Libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly, a jugé cette mesure « corrective». Car elle permettra de libérer des détenus qui méritaient d’obtenir une grâce, mais qui ne l’avaient pas obtenue.
Le gouvernement a déclaré que l'application de la mesure de grâce des 3000 détenus de droit commun n'est que pour quelques jours. Il a tenu à rassurer les prisonniers concernés, qui semblent s' impatienter, que ce retard de la mise en application du décret serait dû aux étapes administratives. Elles concernent l'établissement des listes à transmettre au ministre en charge de la Justice, le contrôle et la vérification des noms, les infractions commises, le temps de la détention ainsi que la moralité du détenu. C'est à l'issue de ces étapes que la décision est prise et transmise à la signature du chef de l'Etat, puisqu'il s'agit d'un décret.
Ladite mesure ne concerne que les auteurs de « délits mineurs », et ne prend en compte qu’un tiers des quelque dix mille détenus que comptent les prisons ivoiriennes. Le communiqué du Conseil des ministres a précisé que les détenus exclus du bénéfice de cette grâce sont les auteurs de certaines infractions. Il s'agit notamment des infractions mil (...)
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