Transfèrement des pro-Gbagbo au camp pénal de Bouaké / Amnesty charge le pouvoir : « C'est inique » - Des révélations sur Simone Gbagbo et Séka Séka


L'ONG Amnesty International a fustigé la loi qui autorise le transfèrement des prisonniers pro-Gbagbo.
  • Source: L'Inter
  • Date: sam. 03 mai 2014
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Amnesty International, section Côte d'Ivoire, a organisé un Presse-Club le mercredi dernier 30 avril à Inades à Cocody, avec pour thème : '' La situation des droits de l'Homme en Côte d'Ivoire pendant la période allant d'octobre 2013 à avril 2014''.

Sur la mesure de transfèrement d'Abéhi, Séka Séka et Dibopieu au camp pénal de Bouaké, Nathalie Kouakou, présidente de Amnesty International section Côte d'Ivoire, a décrié l'attitude du gouvernement, parce que ces personnes ne sont pas encore jugées. Selon elle, ce sont des prévenus et en tant que tel, on ne peut pas les mettre dans des maisons correctionnelles.

« Pour qu'on puisse transférer ces personnes, on a modifié la loi. Nous disons que c'est une modification qui est inique, parce que c'est intuitu personæ ; c'est par rapport à ces personnes que la loi a été modifiée, alors qu'une loi doit être impersonnelle. Et maintenant qu'elles sont allées au camp pénal, nous espérons qu'elles pourront recevoir de la visite, obtenir les soins dont elles ont besoin, avoir des conseils, c'est-à-dire des avocats pour les assister, donc bénéficier de tous leurs droits. Et nous espérons qu'elles pourront être très rapidement jugées pour que s'elles sont malades, on puisse véritablement les traiter dans des centres spécialisés », a soutenu Mme Kouakou qui a révélé que les procès vont bientôt commencer avec la libération, récemment, de 121 personnes.

L'Ong des droits de l'Homme en a profité pour faire un état des lieux de la situation en terre ivoirienne. « Ce qu'on peut retenir de la situation des droits de l'Homme en Côte d'Ivoire, c'est que nous notons une avancée en matière de la mise en place d'un cadre organique mais aussi d'un cadre d'évolution de la situation des droits humains. Le gros problème que nous constatons, c'est la mise en œuvre, l'application de ces différentes mesures qui sont prises pour un respect des droits humains », a d'abord commenté la présidente de Amnesty Côte d'Ivoire.

Par la suite, elle s'est appesantie sur les conditions de détention des prisonnie (...)

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