Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec) : Ouattara vire plusieurs proches de Bédié et de Soro


Le chef de l'État a mis à la porte plusieurs pro-Bédié et partisans de Soro, ainsi que certains leaders politiques.
  • Source: linfodrome.com
  • Date: jeu. 07 nov. 2019
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La nouvelle nomenclature du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec) est connue depuis le 30 octobre 2019, date de la signature, par Alassane Ouattara, chef de l'État, d'un décret portant nomination des membres de cette institution.

Dans cette nouvelle assemblée consultative représentant des « forces vives » du pays, Alassane Ouattara, aussi président du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), a pris la serpillière, pour faire le ménage, radiant, les personnalités estampillées Pdci, notoirement connues pour leur grande proximité avec Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire- Rassemblement démocratique africain ( Pdci-rda). Il s'agit, entre autres, de Maurice Kakou Guikahué, Secrétaire exécutif du Pdci; de Veï Bernard, vice-président du Pdci; de l'ex-ministre Ezan Akelé; de Djénébou Zongo Diomandé, la  directrice de la communication de Bédié; de  Amy Ndiaye et Aminata Diop, toutes deux Secrétaires Exécutives du Pdci.

La serpillière du chef de l'État n'a pas touché que les pro-Bédié. Bamba Moriferé, président du Rassemblement du peuple de Côte d'Ivoire ( Rpci); Kouablan François du Parti ivoirien des travailleurs ( Pit); l'ex-cadre de l'ancienne rébellion des Forces nouvelles (Fn), Mme Traoré Fatoumata épouse Diop ainsi que des proches de Guillaume Soro ont ainsi été mis à la porte.

Puis, le curseur s'est également arrêté sur Adjé Dominique, anciennement cadre du Rassemblement des républicains ( Rdr), aujourd'hui président de "Pour république et la démocratie" ( Prd).

En revanche, le président de la République a fait une recrue de taille, en la personne de Gomé Gnohité Hilaire, anciennement Conseiller spécial de Laurent Gbagbo. L'homme s'était illustré, lors de la rébellion de 2002, par la production d'un téléfilm documentaire, «  le cri du sans innocent », sur les atrocités commises par la rébellion à l'ouest. Des images insoutenables de corps sans vie gisant dans la broussaille, dans des caniveaux des villes ravagées et abandonnées. Des villages incendiés et pillés. Des populations en fuite. Des villages rasés. Les camages collectifs dans des maisons. Des images de chefs de guerre et de l'aile politique dont Tuo Fozié, Chérif Ousmane, Doh Félix, Louis Dakoury-Tabley, Guillaume Soro, étaient épinglées, y compris des "hommes politiques" du Rdr qui sont, selon lui, derrière ''l'attaque terroriste du 19 Septembre 2002''.

Dans ce lot des personnalités virées, le Chef de l'État a néanmoins fait des rescapés.

Boa Amoikon Tiémélé, vice président du Pdci, et Alliali Hervé Dominique, fils de l'ancien ministre et compagnon d'Houphouët Boigny, Camille Alliali, ont été épargnés. À ces deux hautes figures du Pdci, il faut ajouter N'dri Yocoli (Comité des sages), bras droit de Charles Koffi Diby, chargé des Affaires culturelles. Le fils de celui ci, Jean (...)

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