Interpellés lundi dernier : Ce qui est reproché à Dahi Nestor et à trois membres de la Jfpi ; Les explications de leur avocat


Dahi Nestor a été relâché hier soir. De même que ses camarades.
  • Source: linfodrome.com
  • Date: jeu. 13 juin 2019
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Dahi Nestor, premier responsable de la jeunesse du Front populaire ivoirien (camp Gbagbo) et trois (3) membres de la direction de la Jfpi : Wodja Suzanne épouse Essané, Dassé Claude Désiré et Badé Benjamin, ont été relâchés, mardi 11 juin 2019, dans la soirée, avons-nous appris de source proche du dossier. Ils avaient été interpellés, lundi 10 juin, peu après 19 heures à Yopougon, et étaient gardés à vue à la préfecture de Police sur la route d'Abobo dans le district d'Abidjan.

Joint au téléphone mardi, en début de soirée, un de leurs avocats, Me Félix Bobré, n'avait pas été avare en mots. Précisant qu'il ne pouvait pas transcrire fidèlement le motif de leurs arrestations, l'avocat a tout de même souligné qu'on leur reproche « des propos diffamatoires à l'encontre du chef de l'État susceptibles d'entraîner des troubles à l'ordre public et qui peuvent être considérés comme une atteinte à la sûreté de l'Etat ». A la question de savoir si le motif de leurs arrestations concerne les propos du président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, tenus le 5 juin 2019 à Daoukro à l'occasion d'une rencontre avec des militants de la commune de Koumassi, l'avocat a répondu en ces termes : « Formellement non. On ne l'a pas dit mais ça se déduit ». Les quatre militants du Fpi ont été entendus pendant plus d'une heure.

Face à cette situation, la direction du Fpi (camp Gbagbo) est montée au créneau. Dans une déclaration signée du secrétaire général, Dr Assoa Adou, le Fpi faisait observer que les membres « de la Jfpi ont été enlevés et séquestrés » en dehors de toute procédure légale. Le parti exigeait « la libération immédiate et sans condition des camarades de la Jfpi et de tous les prisonniers politiques (civils et militaires) encore détenus malgré le vote de la loi d'amnistie ». Le camp Gbagbo invitait également « le pouvoir à abandonner ces vieilles méthodes répressives qui n'effraient plus per (...)

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