Affaire « Héritage d'Houphouët-Boigny » / Georges Ouégnin se fâche et explique tout : L'intégralité de sa plainte à la justice française


(Photo d'archives)
  • Source: Linfodrome.com
  • Date: vend. 20 fév. 2015
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Dans l'affaire des biens supposés détournés de Feu Félix Houphouët-Boigny, l'ancien directeur du Protocole de l'ex-président, Georges Ouégnin, livre sa version.

Très en colère suite aux accusations portées contre lui, M. Ouégnin a décidé d'introduire une plainte auprès de la justice française pour « dénonciation calomnieuse ». L'Inter a pu se procurer l'intégralité du document.

 

A Monsieur le Procureur de la République Près le Tribunal de Grande Instance de Paris

Plainte
Monsieur Georges Ouegnin 
Né le 13 juin 1934 à Alexandrette (Turquie), de nationalité française et ivoirienne, Ambassadeur, demeurant 1 rue Eugene Labiche, 75116 Paris

Ayant pour Avocat : Maître Sébastien Schapira, Avocat au Barreau de Paris 
10, rue Saint Marc 75002 PARIS 
Tél. : 01 42 36 43 97- Fax: 01 71 18 12 82 Palais E 314

Au cabinet duquel il élit domicile

A l'honneur de vous exposer les faits suivants

Monsieur Georges Ouegnin a été le Directeur du protocole de la République de Côte d'Ivoire depuis son indépendance en 1960 jusqu'en 2001. Il a servi l'ancien président Félix Houphouet-Boigny pendant 33 ans de façon toujours exemplaire et ses qualités politiques et humaines sont reconnues encore aujourd'hui sur la scène internationale.

Distingué dans de nombreux Etats, Monsieur Georges Ouegnin est notamment en France Grand Officier de la Légion d'Honneur ,et en Côte d'Ivoire, Grand Officier de l'Ordre National. Pourtant, en septembre 2013, soit 20 ans après la mort du président Félix Houphouët-Boigny, Madame Marie-Thérèse Houphouët-Boigny, veuve du premier président de Côte d'Ivoire, a déposé une plainte dans laquelle elle accuse Monsieur Georges Ouegnin d'avoir accaparé des biens de son mari. Cette dénonciation calomnieuse a valu à Monsieur Georges Ouegnin de devoir se présenter, à l'âge de 80 ans et pour la première fois de son existence, dans les locaux d'un service de police pour être auditionné sur de prétendus détournements dans le cadre de la succession du président Houphouet-Boigny. Le 11 février 2015, Monsieur Georges Ouegnin a donc été entendu en qualité de témoin par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (Brdp) (Ref du dossier: 2014/226), dans les locaux situés 122-126 rue du Château des Rentiers (75013).

Le capitaine Elisée Gogoua, en charge de l'audition de Monsieur Georges Ouegnin, lui a confirmé ce que ce dernier avait lu dans la presse, à savoir que cette procédure avait été ouverte suite à une plainte de Madame Marie-Thérèse Houphouet-Boigny, déposée en 2013 pour « faux, usage de faux, escroquerie, recel d'escroquerie, recel de succession ». Dans cette plainte et lors de son audition par les services de police, Madame Marie-Thérèse Houphouet-Boigny soutiendrait avoir été, au moment de la mort de son mari, spoliée de nombreux biens parmi lesquels un immeuble situé à Abidjan-Plateau dont le terrain est la propriété, depuis le 28 octobre 1978, de Monsieur Georges Ouegnin et son épouse (pièce n° 2.2 page 4 § II et III). 
A l'appui de cette très grave accusation, Madame Marie-Thérèse Houphouët-Boigny aurait, semble-t-il, produit une attestation de Monsieur Alphonse DIBY, ancien directeur de la Banque ivoirienne de développement industriel, qui a financé la construction de l'immeuble. Dans cette attestation, Monsieur Alphonse Diby n'hésiterait pas à affirmer que cet immeuble serait la propriété de la famille Houphouët-Boigny et que Monsieur Georges Ouegnin l'aurait détourné. Ces accusations sont évidemment calomnieuses et l'enquête le démontrera sans difficulté.
Sans rentrer plus avant dans les détails de l'acquisition de cet immeuble, il convient de rappeler simplement que :

1/ L'acte d'acquisition du terrain par Monsieur Georges Ouegnin et son épouse Jacqueline Biley, via la société civile immobilière Aniaman (pièces 1 et 3), date du 28 octobre 1978 soit 15 ans avant le décès du Président Félix Houphouet-Boigny (pièce n° 2.2).

2/Ce terrain n'a pas été acquis du président Félix Houphouët-Boigny mais du Crédit foncier et immobilier, SA de droit français (pièce 2.2).

3/Les travaux de construction ont débuté le 30 juillet 1980. Ils ont été confiés aux entreprises Ed. Francois & Fils/Afrique. Ils s'élevaient à la somme de F.cfa 2.750.000.000 soit € 4.192.073 (pièces 4.1 et 4.2).

4/L'entrepreneur s'est fait assister pour la mission d'architecture par la société polak & Stapels, architectes belges.

5 / Le marché a été financé par la Banque ivoirienne de développement Industriel et (...)

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