Les secteurs de la Banque, de l'assurance, de la téléphonie et du pétrole figurent parmi les nouveaux atouts de l'économie Ivoirienne. Et donc parmi les plus gros recruteurs de jeunes diplômés.
Les qualifications les plus demandées par les entreprises opérant dans les domaines de la Banque, de l’Assurance, du Pétrole et des Télécoms, correspondent à des filières de formation existant dans les universités et grandes écoles de la place. Les recrutements s’y font en fonction des besoins et objectifs des entreprises, mais certains profils de formation et de qualification ont plus de chance que d’autres.
Banques et assurances
Les diplômés en gestion, comptabilité ou finance ont le vent en poupe dans le secteur bancaire. Ils y sont crédités, selon des estimations du cabinet de placement RMO, de 35% des intentions d’embauche. La demande en commerciaux et en chargés de clientèle y est aussi forte, représentant environ 23% des sollicitations, selon cette même étude. La raison évoquée par ces établissements est que les candidats présentant ce profil sont les plus aptes à assurer leurs objectifs de développement. Ces deux grandes filières happent quasiment six (6) offres d’emplois sur dix (10). Cependant, contrairement aux idées répandues, les banques et les assurances recrutent très peu parmi les diplômés en Marketing (3%) et Communication (2%). Ces établissements s’adressent directement à des cabinets ou bureaux spécialisés. Pour les diplômes, les titulaires du Bac+2 ont, aujourd’hui, moins de chance pour se faire recruter en Banque ou en Assurance. Par contre, des options telles que la négociation, la relation clients (marché des particuliers ou des professionnels) et le management des unités commerciales offrent plus de chance. L’éventail des métiers comme responsable de clientèle, analystecrédit, agent de portefeuilles, caissière, commercial, chef d’agence…. requiert, outre les diplômes, d’autres qualités individuelles que le recruteur ne manquera de rechercher. Dans une moindre mesure, les profils liés à l’expertise, au conseil et à l’audit (voir encadré), retiennent également l’attention aussi bien dans le domaine financier, comptable et fiscal.
Notre conseil :
Le secteur bancaire est l’un des plus dynamiques actuellement. Elles sont nombreuses, les Banques qui s’installent en Côte d’Ivoire. La Coris Bank International (CBI-SA) qui ouvre en ce moment une succursale à Abidjan, la Safca-Allios finance, qui vient de fusionner avec la Société Malienne de Financement (Somafi) sont des entreprises qui ont certainement besoin de personnes aux profils sus mentionnés. Il est recommandé aux jeunes diplômés de prospecter de ce côté. Tout comme chez l’assureur Serenity SA qui s’est installé début 2009.
Pétrole
Ce terme regroupe aussi bien la production, le raffinage que la distribution. L’offre d’emploi dans le secteur de la production de pétrole brut en Côte d’Ivoire concerne en majorité les métiers de la maintenance, la sécurité, la toxicologie (étude de la toxicité des produits), l’ingénierie et l’instrumentation. Quant au raffinage, il propose des emplois très pointus tels que les opérateurs (trices) extérieurs ( qui surveillent et font fonctionner une unité de production), les ingénieurs process aval et les ingénieurs technico commercial (es) en produits pétroliers. La formation dans ces domaines est encore en gestation en Côte d’Ivoire, malgré la création récente, par un privé, de l’Ecole des mines et de l’énergie sis aux Deux Plateaux Vallon. Il faut donc aller se former ailleurs si on veut intégrer ce milieu. Quant à la distribution de carburant qui est en expansion actuellement en Côte d’Ivoire, elle ne demande certes pas de grandes compétences, néanmoins, le gérant de station service est devenu un véritable chef d’entreprise qui doit offrir de nombreux services. Le meilleur profil pour évoluer dans l’ensemble de ces activités est d’avoir à la fois une formation technique et de management.
Notre conseil :
les stations services continuent de pousser (Royal, Oil Lybia. etc.). Par ailleurs, la Côte d’Ivoire à travers la Petroci projette la construction d’une deuxième raffinerie avec une capacité de 60 000 barils par jour. Ce projet créera 400 emplois direct et beaucoup d’autres indirect. Les Télécoms L’axe majeur du recrutement dans la téléphonie concerne essentiellement les commerciaux et les ingénieurs télécoms. Dans un environnement aussi concurrentiel que les télécoms, tout est mis en oeuvre pour conquérir et fidéliser les clients. Ainsi, les ingénieurs commerciaux en vente directe ou indirecte, les diplômés en stratégie de marketing et le profil commercial Bac+4/5 issus d’écoles de commerce et d’universités capables d’analyser les besoins et les comportements individuels et collectifs des clients sont très demandés. Les ingénieurs informatiques réseaux télécoms, les architectes de réseau et autres concepteurs de système d’information, maîtrisant l’évolution technologique ont plus de chances de se faire enrôler au premier coup d’essai. Ici, le niveau BTS a toujours sa place même si les difficultés d’embauche le mettent de plus en plus en compétition avec les détenteurs de DSS, Maîtrise et DESS.
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