Du collègue qui dérange en permanence à celui qui dénigre ou qui colporte des ragots auprès des autres, la vie en entreprise n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Pour le meilleur ou pour le pire, on est amené, sur le lieu de travail, à collaborer avec des personnes aux tempéraments divers et que nous n'avons pas choisies. Comment gérer les cas les plus fréquents.

Du collègue qui dérange en permanence à celui qui dénigre ou qui colporte des ragots auprès des autres, la vie en entreprise n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Pour le meilleur ou pour le pire, on est amené, sur le lieu de travail, à collaborer avec des personnes aux tempéraments divers et que nous n’avons pas choisies. Comment gérer les cas les plus fréquents.

Le collègue qui dérange tout le temps

Cette personne souffre d’un véritable problème d’autonomie et de confiance en soi. Ce qui fait qu’elle n’arrive jamais à se décider d’elle-même. Elle veut absolument l’avis de quelqu’un d’autre pour valider son action quand bien même elle pourrait être sur la bonne voie. Il vous interrompt pour des choses qui ne sont pas dans votre agenda et vous met ainsi en retard dans votre travail. Comment réagir ? Utilisez l’humour ou soyez plus direct en lui faisant savoir clairement mais de façon conciliante qu’il vous dérange. Il faut emmener ce collègue à prendre conscience qu’il doit savoir se passer de vous. Parfois le dérangeur ne maîtrise pas vraiment son sujet. Dans ce cas vous pouvez l’aider.

Le plaintif chronique, toujours de mauvaise humeur

Il est toujours en train de se plaindre auprès de vous sur n’importe quel sujet. Il est fatigué, il n’a pas assez de boulot à faire, la direction le néglige, le surcharge, … C’est toujours vers vous qu’il vient trouver une oreille attentive. Vous empêchant ainsi d’accomplir vos propres tâches sans oublier l’ennui qui vous envahit lorsqu’il vous explique ses problèmes. Vous pouvez aider ce collègue à relativiser les choses. Montrer lui que dans bien de cas, sa situation est meilleure par rapport à d’autres collègues. Cependant, il faut éviter de trop vite compatir à ses problèmes au risque d’être envahi par lui. Soyez distant et professionnel dans vos propos. Si vous trouvez ces plaintes ennuyeuses ou infondées, faites-le lui savoir. Inversement, si l’un de vos collègues, d’ordinaire jovial se montre grincheux, il peut s’agir d’un problème personnel ou professionnel. Votre soutien lui sera d’un grand secours.

Le cavalier solitaire

Il ne veut rien partager : information, document, etc. Il a certainement un problème d’affirmation sociale : il veut faire les choses quand il veut et comme il veut. Si vous n’avez pas vraiment besoin de lui pour le service, autant le contourner. Mais dans le cas contraire il va falloir négocier. Vous pouvez par exemple lui faire comprendre que son attitude pourrait lui coûter chère. Il peut, en effet se retrouver dans une position délicate d’isolement du genre « un contre tous ». Faites lui comprendre qu’un tel comportement peut lui attirer beaucoup d’ennemis. Essayer autant que possible de créer une relation de complicité entre lui et vous. Une relation qui pourrait s’étendre à toute l’équipe plus tard.

Le médisant « allié » du chef et le colporteur de ragots

Avec tout le monde, il se montre aimable et serviable. Mais quand il est avec le manager ou le patron, il tient des propos peu flatteurs sur ses collègues. C’est un manipulateur. Avec sa perfidie il ne cesse de dévaloriser le travail des autres. Parfois, il est le partenaire ou l’oeil du patron auprès des employés. Vous pouvez éviter simplement cette personne ou opter pour la stratégie de l’affrontement. Trouvez les preuves de ses agissements et dites-lui explicitement que vous n’appréciez pas son jeu. Si possible échanger directement avec le patron ou faites le par mails pour rétablir votre image. Par ailleurs, d’autres médisants, colportent des ragots sur vous auprès d’autres collaborateurs. Comme solution, vous devez dénoncer leur manège là où ils se sentent le moins à l’aise : en public. Au cours d’une réunion ou en face d’un grand nombre de personnes exprimez votre désapprobation en expliquant ce qu’on a raconté sur vous et donnez votre vérité en insistant sur la mauvaise foi du colporteur.

Le mauvais blagueur

Ce collègue s’amuse à faire des plaisanteries de mauvais goût sur votre vie personnelle, votre travail, etc. Vous pouvez ne pas écouter et feindre l’indifférence totale comme solution. Mais à la longue, ces plaisanteries vous collent à la peau et vos collaborateurs risquent de vous voir à travers ses remarques déplaisantes. En public, faites remarquer que vous n’appréciez pas son humour. S’il ne sent pas l’appui du groupe, il devrait arrêter très vite.

Celui qui se braque pour un rien

Il est hypersensible à la critique et devient nerveux quand on lui fait des remarques pertinentes. Ce qui fait que peu de personnes osent lui en faire. On peut considérer cette attitude comme du chantage. C’est une manière pour la personne de dominer les autres. Face à ce type de collègue, il faut réagir et résister affectivement en prenant de la distance avec ses réactions violentes. Ne pas surtout tomber dans son jeu en réagissant par la colère et les querelles. Il faut plutôt être ferme avec des remarques justes et véridiques. En fait ce qui le dérange, c’est la vérité.

L’ancien qui ne veut rien essayer

Du fait de son ancienneté et de sa relative légitimité, ce collègue rechigne à tout changement par démotivation ou par un trait de caractère. Il constitue ainsi un blocage dans l’animation d’un groupe ou dans la mise en place d’une nouvelle organisation de travail. Ne cherchez pas à convaincre ce collègue. Faites plutôt en sorte qu’il n’immobilise pas le travail de tout le groupe en contaminant le reste de l’équipe. Sans le marginaliser, prenez en compte ses réflexions et critiques les plus valeureuses et continuer malgré tout. Parallèlement à ce type de comportement, il y a celui qui ne veut pas faire sa part de travail dans une activité de groupe. Dans ce cas organiser le travail en attribuant des tâches précises à chacun pour le contraindre à se mobiliser.