Politique

Décision de la Cour d'Appel : Quand la CPI brise l'ardeur matinale des pro-Gbagbo

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Le quartier Sicogi derrière le grand marché de la commune de Marcory était méconnaissable les heures qui ont suivi l'audience de Laurent Gbagbo.

C'est un quartier plongé dans un profond silence que nous avons parcouru cet après-midi du mardi 29 octobre 2013. Les habitants sont assis, pour certains devant leur maison, devisant ou vaquant à leurs petits commerces, pour d'autres, dans des bistrots où on n'entend point de musique. Ailleurs, des jeunes, par groupe, s'adonnent à des divertissements.

Cette ambiance dans cette zone réputée pro-Gbagbo, qui a organisé le premier meeting du Front Populaire Ivoirien (FPI) sous l'ère Ouattara, quelques heures après l'audience de Cour d'Appel de la Cour Pénale internationale relative à la liberté provisoire de l'ex-chef d'État ivoirien, montre le degré de déception des partisans et sympathisants de Laurent Gbagbo. Eux qui attendent avec ferveur la libération de leur ''Woody de Mama''.

Effectivement, à en croire nos interlocuteurs dans ce quartier, ils ont tétanisé par la décision de chambre d'appel. Surtout qu'elle est intervenue très tôt le matin, à 8h 30 (heure d'Abidjan). D'après le témoignage d'un riverain que nous avons rencontré, des habitants du quartier s'étaient réunis en petits groupes dès le matin pour attendre le verdict qu'ils espéraient en faveur de Laurent Gbagbo.

Malheureusement, c'est tout déconten (...)

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