Le discours du président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), Dr Ahizi Aka Daniel, aurait-il donc séduit la France ?
En tout cas ses propositions pour la réconciliation nationale semblent avoir trouvé une oreille attentive auprès de l'ancienne métropole. Et la visite, le mardi 22 octobre 2013, du premier conseiller de l'ambassade de France en Côte d'Ivoire, Laurent Souquière, à la direction du PIT, au quartier général de ce parti socialiste sis à Adjamé les 80 logements, en dit long sur la connexion entre les autorités françaises et le Parti ivoirien des travailleurs, dans le cadre de la réconciliation. En effet, au sortir de cette entrevue, M. Souquière a indiqué à la presse que huit sujets allant de la réconciliation nationale à la sécurité avaient été abordés avec le PIT. Non sans estimer que ce parti était important pour la mise en œuvre d'une politique de réconciliation.« C'est une visite de courtoisie à un des partis importants de Côte d'Ivoire, ancien et très actuel. Nous avons évoqué huit sujets qui vont aussi bien de la réconciliation, de la population et l'habitat à la sécurité », avait déclaré le premier conseiller de l'ambassade de France, sans plus de précision. Mais, vraisemblablement, la France serait emballée par les propositions de ce parti socialiste qui réclame depuis toujours une concertation nationale pour ramener la cohésion entre les Ivoiriens et réconcilier la Côte d'Ivoire. Cette concertation, le PIT ne la veut pas comme le Forum de la réconciliation de 2001 l'avait campée, où chaque participant s'es (...)
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