Politique

Justice internationale : Des ex-combattants grognent contre le non transfèrement de Simone Gbagbo - « C'est un acte de haute trahison »

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La décision du président de la République, Alassane Ouattara, et de son gouvernement de ne pas transférer Simone Éhivet Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI), prise en conseil des ministres extraordinaire du vendredi 20 septembre 2013, n'est pas du goût du Comité national de sensibilisation et de moralisation (CNSM).

Dans une déclaration dont copie nous est parvenue hier, Samba Koné, le porte-parole de ce mouvement composé essentiellement d'ex-combattants proches d'Alassane Ouattara, accuse le chef de l'État de « haute trahison ».

En effet, pour lui, le président Ouattara, en prenant cette décision vient de violer le pacte qui le lie à ces jeunes qui ont donné leurs poitrines pour l'installer au pouvoir. « A l'instar des pays comme le Soudan où les Djandjaouides sèment la terreur et la mort en toute impunité, comme le Nigeria où Boko Haram fait pareil, ou comme au Congo où des bandes armées tuent et violent, nous constatons amèrement que la Côte d'Ivoire qui a connu des cas similaires, par la faute de Madame Simone Gbagbo à travers des soutiens à l'escadron de la mort et aux incitateurs à la haine sous le règne de son époux, se voit bénéficier d'un non transfèrement à la CPI, chose que nous considérons comme un acte grave de haute trahison à l'encontre des peuples du monde, des ONG et des institutions internationales. Cela pourrait compromettre à l'avenir, si l'on n'y prend garde, la pa (...)

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