C'est devant une assistance constituée de plus de 500 personnes qu'Alphonse Soro, député à l'Assemblée nationale, par ailleurs, président de l'Alliance pour le changement (Apc), Yaké Evariste et Drigoné Faya, se sont prononcés le jeudi 15 Août 2013, à la mairie d'Adjamé, sur des sujets cruciaux de l'heure.
Ils se sont énoncés sur les sujets brûlants de l'actualité ivoirienne à savoir le foncier rural, les lois sur la nationalité et l'apatridie, le procès de l'ex-président Laurent Gbagbo et la libération des prisonniers du Front populaire ivoirien (Fpi). Sur le dernier point, Alphonse Soro, tout en saluant l'initiative, n'a pas manqué de mettre en garde les ex-détenus, notamment Affi N'Guessan contre « certains dérapages constatés dans le langage tenu ». « Je demande à Affi N'Guessan de se calmer. Qu'il tempère ses déclarations et mette de l'eau dans son vin. La Côte d'Ivoire d'hier a changé, il n'y a plus de place pour le désordre », a-t-il martelé pour commenter les déclarations du président du Fpi relativement à la présence des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) à son domicile. « Toute personne qui va s'en prendre aux forces de l'ordre, nous trouvera sur son chemin », a-t-il prévenu.Pour ce qui est de la question de l'apatride, les trois conférenciers du jour, ont demandé à ce que « le débat ne soit pas politisé ». Allant plus loin, Alphonse Soro, en brandissant les textes du parlement, a battu en brèche les arguments des détracteurs des différents projets de loi. « Tout ce qui se raconte est pur mensonge. On fait cr (...)
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