La crise postélectorale qui a duré de décembre 2010 à mai 2011, a occasionné de nombreux dégâts aussi bien au niveau matériel qu'humain.
Mais plus de deux ans après, cette crise continue de faire des victimes au sein des populations ivoiriennes. Et pour cause, des jeunes qui avaient été armés par les deux camps opposés, continuent de garder par devers eux leurs armes qu'ils sortent par moments pour commettre des vols à main armée, des meurtres ou pour les mettre en location au profit de bandits de tout acabit.Aujourd'hui, selon une source proche de ces jeunes armés, pour la plupart des ex-combattants ayant fait la guerre en 2002 et en 2010, il existe 5 catégories d'hommes en armes actuellement en Côte d'Ivoire. Ces hommes, à en croire notre source, constituent une grave menace pour le pouvoir en place et pour l'ensemble de la population, si aucune politique n'est mise en place pour les persuader de rendre les armes.
Ainsi, en premier lieu, l'on a ceux qui sont en attente ou qui espèrent recevoir une prime, après « l'effort de guerre ». Ceux-là , indique notre interlocuteur, ne veulent ni intégrer l'armée, ni se faire réinsérés dans le tissu socio-économique ivoirien. Ils veulent simplement percevoir de l'argent, une somme qui leur aurait été promise en contrepartie de leur engagement dans les différents affrontements armés dans le pays.
Deuxièmement, à entendre notre source, il y a les ex-combattants qui ne veulent pas intégrer l'armée mais qui souhaitent être insérés ou réinsérer dans le tissu économique. Cette catégorie d'hommes n'attend donc qu'un geste des gouvernants pour retourner définitivement à la vie civile.
Le troisième groupe d'ex-combattants auquel sont confrontées les autorités ivoiriennes, est celui qui refuse de déposer et les armes et la tenue militaire. Ces ''soldats'' attendent d'obtenir un matricule militaire en vue d'être reconnus comme tels dans les rangs des Forces républicaines de Côte d'Ivo (...)
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