« La décision d'hier (lundi 03 juin 2013 ndlr) n'implique pas que M. Gbagbo reste en détention. Pour l'instant, il le reste, mais le processus sur la détention provisoire est un processus séparé de la décision qui a été rendue hier par les juges ».
Ces propos sont de Gilbert Bitti, conseiller juridique à la Cour pénale internationale (CPI), dans une interview filmée que nous avons pu voir hier mardi 04 juin 2013. Ils devraient davantage réjouir les partisans de l'ancien président ivoirien, qui voient souffler un vent de liberté pour leur champion Laurent Gbagbo, depuis que la CPI a estimé, le lundi 03 juin dernier, qu'il n'y a pas suffisamment de preuves contre lui.Les pro-Gbagbo croient donc en une libération, ne serait ce qu'à titre provisoire, pour l'ancien chef de l'État ivoirien. Pour le conseiller juridique de la CPI, c'est une éventualité qui est envisageable, mais elle reste encore soumise à l'appréciation des juges. « Les deux processus sont séparés en ce sens que la décision prise hier (lundi) par les juges, n'est pas une décision sur la détention.
D'abord M. Gbagbo conserve le droit de demander à tout moment, sa mise en liberté provisoire. Même s'il ne demande pas cette mise en liberté, la Chambre préliminaire devra, dans un délai de 120 jours, après sa décision prise en mars de le maintenir en détention, c'est-à -dire en juillet 2013, la Chambre devra reconsidérer si elle le maintient en détention ou pas », explique Gilbert Bitti. En clair, même si les conseils de Laurent Gbagbo introduisent une demande de mise en liberté provisoire - ce qu'ils se prépareraient d'ailleur (...)
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