Société

Reforestation : le gouvernement engage une stratégie de restauration du patrimoine forestier ivoirien

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L'akpi, le teck, le tiama, l'assémela — une espèce protégée — et plusieurs autres plantes font partie des 50 000 plants cultivés dans l'une des deux pépinières de la direction régionale des Eaux et Forêts de l'Indénié-Djuablin. Une fois arrivés à maturité, ces plants seront distribués aux populations et mis en terre lors d'opérations de reboisement.

« Dans l'année, nous produisons 200 000 plants dans nos pépinières. Nous voulons reboiser massivement la région », nous dit Tiegbé Diomandé, chef de service de reboisement à la direction régionale des Eaux et Forêts de l'Indénié-Djuablin.

Ces pépinières sont essentielles à la mise en œuvre de la stratégie de restauration du couvert forestier élaborée par le gouvernement.

La politique de restructuration du patrimoine forestier, adoptée en 2018, implique la préservation, la réhabilitation et l'extension des forêts existantes, avec un accent particulier sur le reboisement et la lutte contre la dégradation des forêts.

« Nous faisons de la sensibilisation et nous initions des missions de protection de nos forêts à travers des patrouilles inopinées dans la région », nous explique Colonel Charbel Gnago, directeur régional.

L'objectif principal est de faire passer la couverture forestière de 9,3 % en 2020 à 20 % d'ici à 2030, ce qui représente près de 3 millions d'hectares supplémentaires. Pour y parvenir, le gouvernement prévoit la plantation de 300 millions d'arbres sur l'ensemble du territoire.

En plus des actions de plantation d'arbres, la direction participe entre autres à la restauration des zones dégradées, à la promotion de l'agroforesterie, à la préservation des forêts sacrées, à la sensibilisation des communautés et à la répression des infractions liées à la forêt, à la faune et aux ressources en eau dans la région de l'Indénié-Djuablin.

CICG




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