Un groupe de jeunes dealers occupe illégalement une cour au quartier " Abattoir 2" de la ville de Daloa, suscitant les inquiétudes des riverains.
Au cœur de la ville de Daloa, le quartier Abattoir 2 fait face à une situation préoccupante. Une cour, jadis paisible, a été illégalement occupée par un groupe de jeunes dealers, transformant cet espace en un véritable fumoir. Les habitants, inquiets pour leur sécurité, témoignent des conséquences dramatiques de cette occupation.
Contrainte de fuir son domicile
La propriétaire de la cour, une dame, a été contrainte de fuir son domicile par crainte des dealers. "Depuis quelques mois, ces jeunes occupent illégalement ma cour, et de peur d’être leur cible, j'ai dû quitter ma maison pour me réfugier dans un autre quartier", confie-t-elle, la voix tremblante. Depuis son départ, la cour est devenue le repaire de jeunes dealers, qui consomment de la drogue sans aucune crainte, de jour comme de nuit.
Les riverains sont désemparés. ‘’Nous les regardons faire, car nous avons peur d'être leurs cibles’’, explique un habitant. La situation est d'autant plus alarmante que ces jeunes deviennent de plus en plus agressifs. ‘’Ils arrachent les téléphones portables de nos visiteurs, y compris ceux des femmes et des filles du quartier. C'est pourquoi, au-delà des policiers et gendarmes de Daloa, nous avons décidé d'interpeller les autorités’’, poursuit-il. Malheureusement, les rares interpellations semblent inefficaces, puisque les dealers sont souvent relâchés le lendemain.
La semaine dernière, ils ont poignardé un jeune homme pour son téléphone portable
Les témoignages des riverains font état d’une atmosphère de terreur. Une dame, qui réside à proximité, raconte que ces jeunes sont armés de couteaux et de pierres. ‘’Ils ont des éclaireurs positionnés au niveau du poteau jaune’’, précise-t-elle. Elle évoque également un incident tragique survenu récemment. ‘’La semaine dernière, ils ont poignardé un jeune homme pour son téléphone portable. Mais ils continuent d’occuper les lieux, laissant la population dans l’angoisse’’, se lamente-t-elle.
Les conséquences de cette occupation ne se limitent pas à des actes de violence. Les riverains sont de plus (...)
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