Presse : Les quotidiens ivoiriens ont perdu 76% de leurs chiffres d'Affaires

  • Source: APA
  • Date: jeu. 20 mai 2021
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Le président de l'Autorité nationale de la presse (ANP), Samba Koné a indiqué mercredi que les quotidiens nationaux ont perdu 76% de leurs chiffres d'Affaires de 2011 à 2020.

M. Samba Koné a dévoilé ces tendances à l'occasion d'une visite du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, également porte-parole du gouvernement ivoirien.  

"En espace de 10 ans, de 2011 à 2020, les quotidiens nationaux ont perdu 76% de leurs chiffres d'Affaires. Les ventes sont passées d'environ 5,4 milliards Fcfa en 2011 pour atteindre à peine 1,3 milliard Fcfa en 2020", a dit M. Samba Koné dans un discours. 

"Pour souligner à quel point le mal est pernicieux et tend à perdurer, les ventes des quotidiens au premier trimestre de l'année 2021 sont en baisse de plus de 40% par rapport au premier trimestre de 2020", a-t-il ajouté.

Il a fait observer que "si cette tendance perdure, nous atteindrons en fin d'année un chiffre d'affaires qui n'atteindra pas le milliard, alors qu' à une époque Fraternité matin (le journal pro-gouvernemental), à lui seul faisait 1,2 milliard de chiffres d'Affaires".   

M. Samba Koné a relevé que la loi partant régime juridique de la presse, "entrée en vigueur le 3 mars 2018, à la pratique, renferme quelques insuffisances" au niveau des productions numériques

Le régime juridique de la presse actuelle, soulignera-t-il, ne prend pas en compte certaines spécificités tel un média en ligne ivoirien et un média étranger. Il a de ce fait demandé qu' une ordonnance modificative soit prise pour y faire des ajouts.

M. Amadou Coulibaly, intervenant sur l'état du secteur, a noté que ce ne sont pas des difficultés qui touchent le secteur dans bien de pays. Toutefois, le gouvernement en est conscient, c'est pourquoi le président de la République n'a eu de cesse de soutenir la presse.

L'Etat ivoirien apporte des appuis sous forme de subventions à plusieurs titres. Dans ce contexte, "la presse doit être fragile, mais elle n'est pas à l'abri de récupération par les différents bailleurs et elle peut sortir de ce rôle de renforcement de la démocratie", a-t-il ajouté.

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