Samba David raconte comment il a été poignardé, le message laissé par ses agresseurs
« Prochainement, si on vient, ça sera grave »


Le tee-shirt de Samba David a été déchiré par ses agresseurs
  • Source: linfodrome.com
  • Date: lun. 14 sept. 2020
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Le président de la Coalition des Indignés de Côte d'Ivoire, Douyou Nicaise dit Samba David, poignardé, le dimanche 13 septembre 2020, dans son bureau à Yopougon, raconte ce lundi 14 septembre 2020, les circonstances de son agression et le message à lui laissé par ses agresseurs.

En attendant son point de presse prévu dans la journée de ce lundi 14 septembre 2020, Douyou Nicaise connu sous le nom Samba David, que Linfodrome a joint dans la matinée, a accepté de lever un coin du voile sur l'agression dont il a été victime la veille dimanche, dans son bureau sis à Port Bouet 2, dans la commune de Yopougon (Abidjan).

Les circonstances de son agression

« Hier je suis venu d'un voyage et j'avais une rencontre avec des amis à notre bureau. C'était aux environs de 19h et quelques, disons 20h moins. Je n'ai pas fermé le portail parce que je venais juste d'entrer. Les gars sont entrés après moi. Ils n'étaient pas encagoulés, mais ils avaient des cache-nez noirs de fabrication locale. Quand ils sont rentrés, j'ai cru qu'ils faisaient partie de ceux que j'allais rencontrer parce que j'attendais un ami. Je ne savais pas s'il était venu avec des gens. J'avais porté un tee-shirt sur lequel il est écrit « Allons à Gagnoa ». Ils m'ont demandé de l'enlever (enlever le tee-shirt : ndlr). J'ai cru à une plaisanterie. Ils disent : « Enlève-moi le tee-shirt ». J'ai cru que c'étaient des amis qui faisaient partie de ceux que j'attendais. Moi, j'ai dit c'est pourquoi ? Comme je plaisantais, il a déchiré le tee-shirt. Trois sont entrés, je sentais des pas dans le couloir. Donc il y avait des gens dans le couloir, mais j'ai vu trois entrer. J'ai vu que c'était sérieux et je l'ai saisi. Et l'autre m'a donné un coup au niveau de la nuque.

Le message laissé par ses agresseurs

Il était derrière moi. Et il dit, ce n'est pas la peine de perdre le temps, donne-lui le message. « Il faut laisser le message et puis on va partir ». Celui qui était sur le côté droit quand ils m'ont déchiré l'habit, mon corps était visible, j'ai senti que quelque chose m'a touché, mais je n'ai pas senti la douleur. C'est quand j'ai vu le sang couler que j'ai vu que j'ai été blessé par lui, mais je ne sais pas avec quoi. Je ne sais pas ce qu'il avait en main, mais c'était u (...)

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