« Après avoir suivi quelques interventions des 10 (dix) premiers témoins sur plus de la centaine annoncée par la Cours pénale internationale (Cpi), j’ai pris la décision de témoigner, mais à visage découvert », a annoncé, ce vendredi 24 juin 2016, l’ex-ministre ivoirien des Droits de l’homme, Joël N’Guessan. Et ce, dans le cadre du procès Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (Cpi).
Dans une déclaration rendue publique à Abidjan, Joël N’Guessan également secrétaire général adjoint du Rassemblement des républicains (Rdr) et porte-parole du parti d’Alassane Ouattara, a justifié cette prise de position par le fait que « ce procès est trop sérieux pour être perçu comme un meeting politique ».
C’est d’ailleurs pourquoi, a-t-il expliqué que l’attitude des médias et réseaux sociaux à divulguer l’identité des témoins a poussé la cour à privilégier le huis clos pour protéger ces derniers...
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