Révision de la Constitution : Grosse polémique autour du « 3è mandat »
Voici le gros piège


(Photo d'archives)
  • Source: L'Inter
  • Date: lun. 13 juin 2016
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Les rois et chefs traditionnels ont volé la vedette à tous les groupes constitués s'étant succédé entre mardi et jeudi au palais de la Présidence, à l'invitation du chef de l'Etat Alassane Ouattara.

Leur proposition d'introduire la possibilité d'un 3è mandat dans la future Constitution a suscité, au sein d'une partie de l'opinion, une levée de boucliers et donné lieu  à une vague de commentaires sur les réseaux sociaux. Nanan Désiré Tanoé, roi des N'Zima Kotoko de Grand Bassam, auteur de la phrase polémique, était peut-être loin d'imaginer l'écho qu'aurait  sa déclaration. Jeudi 9 juin, 24 heures précisément après sa sortie, le président du directoire de la Chambre des rois et chefs traditionnels, essayait le recadrage : « Nous n'avons jamais parlé de trois mandats successifs ». L'idée défendue, expliquait alors Nanan Désiré Tanoé, était qu'un président ayant fait deux mandats successifs, puisse- s'il le souhaite- marquer une pause de 5 ou 10 ans, par exemple, et briguer de nouveau la magistrature suprême. L'actuelle Constitution qui sera révisée entre « septembre et octobre » prévoit qu'un président élu puisse faire un mandat de 5 ans, renouvelable une seule fois. La polémique est née du fait que, dans sa forme initiale, la déclaration du porte-parole des rois et chefs, laissait croire que les têtes couronnées encourageaient Alassane Ouattara- dont le second mandat est en cours- à briguer un troisième mandat successif en 2020. Pour ne pas clore définitivement le débat, Nanan Tanoé Désiré, ajoutait, jeudi, cette nouvelle phrase : « Si demain ou aujourd'hui, pendant qu'il s'agit de l'élaboration d'une nouvelle Constitution, les Ivoiriens décidaient de lui accorder un troisième mandat (au président Ouattara, nldr), ce n'est pas la Chambre que cela dérangerait ». Cette dernière déclaration du  roi des N'zima Kotoko- pour être sujette à toutes sortes d'interprétations- ne brille pas par sa clarté. 

 

Piège à éviter

Le débat né, ces derniers jours, autour d'un 3è mandat successif d'Alassane Ouattara renferme un gros piège : celui de noyer les innombrables questions censées trouver réponse dans la future Constitution. Il faut craindre que les esprits ne soient détournés vers l'affaire du « 3è mandat » au point d'occulter d'autres sujets d'intérêt  national : la question du foncier, par exemple, celle du rapport entre les différents pouvoi (...)

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