Pessimiste ? Guy Labertit, membre du Parti socialiste français, n'espère pas le miracle de la Cour pénale internationale (Cpi) qui juge son ex-chef d'Etat d'ami, Laurent Gbagbo, pour crimes contre l'humanité.
Dans une interview exclusive à Alerte info, Guy Labertit s’emploie à démontrer que « les démarches de la Cpi ressortent plus du règlement de compte politique que de la volonté de juger sur la base des faits réels ». « Si on reprend tout l’historique, je dirai de l’affaire du procureur contre Laurent Gbagbo que tous les jalons qui ont été posés tendent à montrer que la Cpi ne va pas vraiment dire le droit, mais joue plutôt le rôle d’un habillage judiciaire, d’un problème politique », estime Labertit. Il note, dans un premier temps, que Laurent Gbagbo a été conduit à La Haye dans des conditions « illégales depuis son pays ». Dans un second temps, l’ex Monsieur Afrique du Ps, relève que lors de la première audience de confirmation des charges, deux juges étaient contre. « La logique, conçoit Labertit, aurait été que les poursuites soient suspendues, mais il y a eu une procédure assez particulière visant à donner un sursis à Madame le procureur pour faire un complément d’enquête, qui était quand même engagée depuis 18 mois ». Autre « détail » que l’ami de Laurent Gbagbo juge « tout à fait étrange », c’est qu’un juge allemand a été remplacé « au tout dernier moment, quasiment quatre jours avant l’ouverture du procès, par un juge italien, M. Tarfusser, qui depuis a ét&eacu (...)
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