Politique

CPI / Procès conjoint Gbagbo-Blé Goudé : La vérité sur la suspension des audiences
Les confidences d'un membre de la Défense

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Le dernier témoin interrogé par les parties au procès est P 536, une mère victime d’un bombardement dans la commune d’Abobo, le 17 mars 2011.

Qu'est-ce qui a pu motiver la suspension d'audience décidée par le juge-président Cuno Tarfusser dans le procès conjoint Laurent Gbagbo-Charles Blé Goudé à La Haye ?

La question taraude quelques esprits autant qu’elle suscite moult commentaires. Lundi, le juge Tarfusser décidait de suspendre le procès contre les deux Ivoiriens, Gbagbo et Blé Goudé, alors que suivant le calendrier initial, les audiences auraient dû se poursuivre jusqu’à mardi, suivies d’une conférence de mise en état, mercredi. Selon un membre de la défense, joint par L'inter, le juge-président Cuno Tarfusser avait surestimé le temps des interrogatoires et contre-interrogatoires pour les premiers témoins. « Il s’était dit que l’interrogatoire aurait pris un peu plus de temps. Au constat, les choses se sont accélérées. Les parties au procès ont pu formuler leurs questions dans un temps relativement court », explique la source. Le dernier témoin à avoir été interrogé était P 536, une mère victime d’un bombardement dans la commune d’Abobo, le 17 mars 2011, en pleine crise post-électorale. Lundi 15 février, P 536 était successivement interrogée par le bureau du procureur et les deux équipes de défense, (...)

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