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Côte d'Ivoire / Ex-combattants : dissolution de l'ADDR et création de la CCRS

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(Photo d'archives)

Le gouvernement ivoirien a annoncé, mercredi, la dissolution de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR) des ex-combattants qui est désormais remplacée par la Cellule de coordination et de réintégration sociale (CCRS).

Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné qui s’exprimait au terme d’un Conseil de ministre présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, un « décret mettant fin aux activités de l’ADDR » a été adopté ainsi qu’un autre créant « la Cellule de coordination et de réintégration sociale (CCRS) ».

Selon M. Koné, l’ADDR a achevé sa mission en réintégrant 55 000 ex-combattants, soit un « taux de réintégration de 85% ». « Sur un fichier de 74 000 personnes, 10 000 personnes ont réussi par leur propre moyen à trouver une activité. 55 000 ont été recasées », a-t-il expliqué, soulignant que « c’est un succès dans une telle opération ».

La Cellule de coordination et de réintégration sociale (CCRS) est mise en place pour accompagner et orienter les ex-combattants. La CCRS est placée sous l’autorité du Conseil national de la sécurité (CNS). « La porte n’est pas totalement fermée », a précisé le porte-parole du gouvernement.

L’opération de désarmement, de démobilisation et de réintégration (ADDR) des ex-combattants prend fin le 30 juin prochain.




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