La vice-présidente du Front populaire ivoirien, Marthe Amon Ago, a assuré à la télévision en ligne, eventnewstv, que l'ex-chef d'Etat, détenu à La Haye, était effectivement candidat à la présidence du Fpi.
Marthe Ago a rencontré, récemment, Laurent Gbagbo au centre pénitentiaire de Scheveningen. Au journaliste qui lui demande si l’ancien chef d’Etat lui a confirmé qu’il briguait la présidence de son parti, Mme Ago répond sans détours: « C’est lui-même qui a engagé le débat. Il m’a montré la place où il était assis, celle où le notaire était assis ainsi que la place où son avocat était assis pour faire cet acte ». Un acte notarié venu de La Haye, et indiquant que Laurent Gbagbo acceptait d’être candidat à la présidence du Fpi, a été contesté par Affi N’guessan, président sortant, qui a saisi la justice.
Au média en ligne, Marthe Ago relate: « (Laurent Gbagbo) m’a répété pourquoi il a accepté la proposition de candidature (des fédéraux, ndlr). Parce que Affi est en train de dénaturer le Fpi. Le Fpi a été conçu pour un objet bien précis et l’orientation actuelle d’Affi est contre le Fpi qu’il a conçu avec ses camarades. Il me l’a répété. Il ne peut pas accepter que l’instrument de sa lutte soit détourné, que son objectif soit, en quelque sorte, tué ». Marthe Ago ne supporte pas qu’Affi N’guessan qu’elle ne considère plus comme « un camarade », ait traduit le Comité de contrôle du Fpi devant la Justice ivoirienne. « C’est le plus grave. Je ne sais pas comment on (...)
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