En effet, alors qu'il revenait de mission dans l'ouest du pays, et particulièrement à Duékoué, le cortège du premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a fait un grave accident de la circulation. Un accident qui a malheureusement coûté la vie à un enfant de 5 ans. Cela c'est passé, le samedi 7 juin 2014, peu avant 18h, juste à l'entrée de Zatta, gros village situé à environ une dizaine de kilomètres de Yamoussoukro, la capitale politique en provenance de Bouaflé. Selon les informations recueillies auprès des villageois, la victime de ce crash, le pauvre B. Oscar, revenait à ce moment là du champ avec sa mère, lorsque parvenu à cet endroit devenu impraticable à cause de la dégradation avancée de la voie, l‘enfant et sa mère sont surpris par la longue colonne de quelques sept véhicules constituant le cortège du premier ministre. Si les autres véhicules réussissent à passer sans difficulté majeure, ça ne sera pas le cas pour le dernier, naturellement, avec à son bord des éléments des forces de sécurité fermant le cortège.

Le véhicule qui voulait certainement éviter un des nombreux trous qui jonchent cette partie du tronçon routier, fonce tout droit sur l'enfant qu'il heurte violemment. Cela fait, tout le cortège marque un arrêt pour prendre les nouvelles de la victime grièvement touchée et qui est très rapidement conduite au service des urgences du Chr de Yamoussoukro où, en dépit des soins intenses pour le réanimer, le petit Oscar rendra l'âme quelque temps après. A la grande désolation des parents et surtout des membres du cortège qui entendaient tout mettre en œuvre pour redonner vie à l'infortuné accidenté. Aussi, la délégation du premier ministre a-t-elle dû se rendre chez le chef du village de Zatta, afin de lui porter officiellement la triste nouvelle, en présentant les excuses et la compassion du gouvernement et de l'Etat de Côte d'Ivoire.

Le lendemain, dimanche 8 juin, jour de l'enterrement de défunt, nous nous sommes rendu dans la localité où nous avons trouvé, sur place, des parents inconsolables, en dépit du soutien matériel et surtout moral des populations, et particulièrement des membres de la communauté Burkinabé dont sont issus les géniteurs de la victime. Notons que le choc ressenti à ce moment là par les parents et les proches, était d'autant grand que le petit Oscar, assez dégourdi, se trouve êt (...)

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