4è Pont d'Abidjan : plus de 9 900 ménages affectés sur 13 000 ont signé leur certificat de compensation

  • Source: APA
  • Date: mer. 08 mai 2019
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Plus de 9 900 ménages sur 13 000 installés dans l'emprise du Projet du 4è Pont d'Abidjan, reliant Yopougon (Ouest) au Plateau, le Centre des Affaires, ont signé leur certificat de compensation, a indiqué mardi à la presse le directeur général de l'Agence de gestion des routes (Ageroute), Pierre Dimba.

Selon l'Ageroute, sur 13 178 ménages installés dans l'emprise du Projet du 4e Pont d'Abidjan, 9 922 (75%) ont signé leur certificat de compensation représentant 20,64 milliards Fcfa. Au nombre des ménages signataires, 7 216 ont fait l'objet d'autorisation de paiement dont 3 385 (47%) ont été payés.
 
Il reste notamment « un gap qui concerne surtout la partie de Yopougon et une partie de Boribana (sous quartier) où les personnes concernées ne sont pas sur la base de données, mais également des personnes recensées qu'aujourd'hui qu'on ne retrouve pas »,  a fait observer M. Dimba.  
 
Le processus d'indemnisation se poursuit avec les différents guichets « installés aussi bien à Yopougon, à Attecoubé qu'à Adjamé pour que les gens puissent passer négocier les montants tels que prévus et qui peuvent être discutés » pour pouvoir signer les documents de compensation, a-t-il souligné.
 
Les paiements, dira-t-il, ont commencé pour ceux qui ont validé ces documents. Mécontents, des populations estimant n'avoir pas été prises en compte sur certains volets du processus de dédommagement, ont pris d'assaut ce mardi le siège de l'Ageroute
 
Invité à des échanges, le directeur général de l'Ageroute, a au cours de la conférence de presse, relevé que ce qui se fait aujourd'hui est pratiquement les activités d'installation du chantier, tout en rassurant que les ménages affectées seront relogés temporairement avant d'être recasés pour ceux qui le souhaitent.  
 
Les populations venues s'enquérir du processus d'indemnisation, et conduites par l'Imam Mamadou Sanogo, ont été instruites sur les différents mécanismes. M. Dimba a expliqué qu'il existe deux types de compensations, en nature et sous forme de paiement, mais certains ont choisis d'être payés.
 
Pour ceux qui ont souhaité la compensation en nature « on va leur construire la même maison », a-t-il poursuivi, avant d'ajouter que 41 hectares de terrains ont été acquis pour le relogement des ménages. Mais, en attendant on leur « loue une maison jusqu'à ce que (le logement) sur le site de recasement finisse ». 



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