Une école chantier visant à former les opérateurs artisanaux dans le domaine de l'exploitation minière en Côte d'Ivoire est en cours, pour endiguer le phénomène de l'orpaillage clandestin, a indiqué à APA Bakary Ouattara, chargé de l'environnement au ministère des Mines.
« Le ministère des Mines a déjà mis en place une école chantier qui  a pour but de former les opérateurs artisanaux à cette activité  d’exploitation artisanale », a rapporté vendredi Bakary Ouattara, à la  clôture d’un atelier sur l’impact environnemental de l’exploitation  minière, à Abidjan. Â
Dans l’optique de la  sauvegarde de l’environnement, il a été également mis en place une brigade de répression des infractions contre le Code minier, récemment  aménagé. Cette brigade a pour mission de « mener des actions pour  pouvoir endiguer et enrayer les orpailleurs clandestins ». Â
En outre, dira-t-il, la Société de développement minière  (Sodemi, publique) a été mise à contribution pour pouvoir « identifier et  recenser tout ce qui est couloir pour pouvoir installer ceux qui  s’adonnent à cette activité d’orpaillage, qu'ils soient artisans ou  semi-industriels ». Â
L’on enregistre «  beaucoup d’anarchie » dans ce domaine. Dans ce contexte, l’Etat ivoirien  veut « recadrer les choses » aux fins de réduire l’impact  environnemental de l’orpaillage clandestin qui selon M. Bakary Ouattara  touche une vingtaine de départements en Côte d'Ivoire.Â
Au  niveau de l’exploitation minière informelle, « il y a l’utilisation du mercure, du cyanure et même des explosifs », a ajouté M. Ouattara qui justifie cet atelier qui vise à installer les orpailleurs de façon  légale en vue de pouvoir les contrôler.Â
Selon  un calendrier à établir, les chefs terriens et les différents acteurs artisanaux et semi-industriels devraient être sensibilisés sur  l’utilisation des produits chimiques qui ont un effet néfaste sur  l’environnement et la santé des hommes. Â
Madeleine Sopi Acko, directrice de l’Agence nationale de l’environnement (ANDE), guichet unique des évaluations environnementales, a relevé que cet  atelier devrait permettre de renforcer les capacités de tous les acteurs  qui Å“uvrent dans la sauvegarde environnementale. Â
Présent à cet atelier, Zacharie Bamba, président du groupement des exploitants  des petites mines et des acheteurs d’or et de diamant de Côte d'Ivoire, a salué cette initiative qui devrait permettre d’ « éveiller les différents acteurs à être des exploitants formels ».
Comme un vecteur de transmission des recommandations,  Zacharie Bamba veut se  faire fort de « dire aux communautés leurs responsabilités » vis-à -vis  de l’orpaillage clandestin dont le &la (...)
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