Boycott des élections du 13 octobre : Le RDR brandit la prison contre Abou Drahamane SANGARE, la réplique cinglante de Joël N'guessan au leader des pro-Gbagbo

  • Source: linfodrome.com
  • Date: mer. 12 sept. 2018
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Dans une déclaration dont copie est parvenue à la Rédaction de linfodrome.ci, le vice-président du Rdr chargé de la Région du Bélier, Joël N'guessan, donne une réplique cinglante à Abou Drahamane Sangaré, leader de l'aile dure du Front populaire ivoirien (Fpi), qui se prépare à lancer un mots d'ordre de boycott des prochaines élections locales prévue le 13 octobre 2018. Ci-dessous, son texte intégral.

C'est sans grande surprise que nous avons écouté et lu Monsieur SANGARE Aboudramane, responsable d'une des factions du Front Populaire Ivoirien (FPI). La nature et le contenu de ses propos démontrent clairement que Monsieur SANGARE Aboudramane et ses camarades de parti n'ont tiré aucune leçon de ce que la Côte d'Ivoire a vécu ses dernières années. Il n'a aucun regret, ni aucune repentance. Il demande à leurs militants de faire barrage à la future élection des conseillers municipaux et des conseillers régionaux.

Il menace même de tenir pour responsable le Président Alassane OUATTARA d'éventuels troubles, s'il ne donne pas suite à leurs revendications. Signalons au passage que ce type de propos ne nous étonne guère.

C'est ce même SANGARE Aboudramane qui, en 1992, a conseillé à ses camarades du FPI de braver la loi anti casse et d'organiser la dernière marche ou le fameux « Assaut Final ». La suite on la connait : plusieurs édifices publics incendiés, des véhicules de particuliers brulés et calcinés. Suite à cela, les principaux leaders du FPI dont Laurent GBAGBO et son épouse Simone, se sont retrouvés en prison. Curieusement, Monsieur SANGARE Aboudramane fut l'un des seuls à ne pas avoir été incarcéré.

C'est toujours Monsieur SANGARE Aboudramane qui fut l'un des principaux artisans du Boycott actif de l'élection présidentielle de 1995. Ici aussi, il y a eu d'importants dégâts matériels, des expulsions des populations allochtones des zones forestières. Il a même été fait cas de plusieurs morts dans certaines zones forestières. Des personnes ont été arrêtées et jetées en prison après l'application de ce mot d'ordre de boycott actif. Une fois de plus et curieusement encore, Monsieur SANGARE Aboudramane a échappé à la prison abandonnant ceux qu'il a incité à la violence politique.

De 2000 à 2010, Monsieur SANGARE Aboudramane, l'un des éminents penseurs du régime de la Refondation sous le Président Laurent GBAGBO a réussi l'exploit de conseiller le massacre des populations ivoiriennes en mars et avril 2004 ainsi qu'en novembre de la même année. Les différents rapports des experts en Droit de l'Homme de l'ONU et des Organisations internationales attestent qu'il y a eu des centaines de morts.

En 2011, au moment de la crise post-électorale, il faisait partie des ultras du régime de Laurent GBAGBO. Il était dans le fameux Bunker avec le couple GBAGBO et leur famille, l'ex-Gouverneur de la BCEAO, Monsieur Dakoury, ainsi que des officiers et soldats fidèles à Monsieur Laurent GBAGBO. Ce « Grand Conseiller » a réussi à convaincre Monsieur GBAGBO de ne pas abandonner le pouvoir. Suite à la défaite militaire des refondateurs, il a été arrêté et mis en lieu sûr pour sa propre sécurité et pour le protéger de potentiels actes de vengeance. Quelques mois plus tard, il a bénéficié de la mise en liberté provisoire. Il pouvait aller et venir sans être dérangé partout en Côte d'Ivoire, alors que des milliers d'Ivoiriens se retrouvent en exil loin des leurs. Pendant ce temps, ses camarades de parti, Laurent GBAGBO, Simone GBAGBO et le jeune (...)

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