Politique

Après les élections sénatoriales, Gnamien Konan charge le pouvoir : « Ils ne sont pas venus pour regarder la lagune Ebrié »
« L'argent public (...), la seule chose qui les rend supérieurs à nous dans les urnes et si méprisants dans les rues... »

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L'ex-membre du Gouvernement, Gnamien Konan, député de Botro, ne manque pas de dénoncer des tares dans la gestion du régime actuel

Il a commenté à sa manière la création du Sénat ivoirien, qui a pris plus que jamais forme avec les élections organisées, le samedi 24 mars 2018, en Côte d'Ivoire. Comme à ses habitudes, Gnamien Konan livre partage ses sentiments, surtout les reproches qu'il fait au pouvoir en place. Dans ce post publié sur sa page facebook, l'ex-membre du gouvernement, actuel député de Botro, se montre toujours très critique envers les dirigeants actuels. L'intégralité de son texte.

Ben, y’a pas de quoi en faire une montagne. ASEC-Senior contre ASEC-Juniors. Roger Ouégnin arbitre. Est-ce que Africa peut gagner? Vous aussi. Ils avaient déjà la Présidence de la République et l’Assemblée Nationale. Ils ont rajouté un Sénat pour parachever leur domination territoriale, conformément à leur ambition de régner sur la Côte d’Ivoire pour des siècles et des siècles. Ils ne sont pas venus pour regarder la Lagune Ébrié, comme on dit chez nous. Enfin. Ils ne leur manque plus qu’une dernière institution: le parti unique, pardon, le parti unifié, le Big Crunch, c’est plus cosmique. Le parti-Etat, le RHDP. Mais croyez-moi, tout ce château de cartes ne tient qu’à un filon: la gestion de l’argent public, nos impôts. Le fait qu’ils en disposent comme bon leur semble, est la seule chose qui les rend si supérieurs à nous dans les urnes et si méprisants dans les rues. Donc, chers frères, chères sœurs, patriotes du nord et du sud, de l’Est et de l’Ouest. Notre problème n’est pas tant la CEI ou le Sénat. Notre problème, c’est le fait que quelqu’un puisse utiliser notre argent pour nous opprimer, pour briser le cou à notre petit ‘’Bouba’ de démocratie, et nous faire avaler des tonnes de croissance et de dettes.

Alors debout! Il nous faut une vraie loi électorale. Ne serait-ce que celle de notre meilleur voisin: le Burkina Faso. Qui limite les pluies de milliards dans leur élection présidentielle. Oui? Dire que Sarko (...)

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