Société

Fête de Pâques : Les gares routières bondées de monde ; le coût du transport grimpe

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Les fidèles chrétiens s'apprêtent à célébrer ce dimanche la fête de la Pâques, qui commémore la résurrection du Christ. Le peuple Baoulé, lui aussi, s'active pour '' Paquinou '', moment de retrouvailles et des réjouissances autour de repas abondamment arrosés. C'est donc une période où les gares routières sont prises d'assaut par tous ceux qui veulent aller vivre cette ambiance unique, dans leurs villages et hameaux.

C'est une période qui n'est pas de tout repos pour les compagnies de transport terrestre, qui déploient la grande ''artillerie'' en termes de moyens de déplacement (cars et mini-cars) pour acheminer cette marée humaine vers les différentes destinations. Depuis plus d'une semaine, les gares routières sont bondées de voyageurs. Quelques-uns viennent réserver les places pour être sûrs de partir le jour prévu. Un tour avant-hier mercredi 12 et hier jeudi 13 avril 2017 dans certaines de ces gares, notamment à Koumassi, Adjamé et Yopougon, montre l'ampleur de ces mouvements de populations. Malgré toutes les dispositions prises, pour la circonstance, les compagnies de transport semblent quelque peu débordées par ce déferlement humain. A la gare de l'Union des Transporteurs de Bouaké (Utb) à Adjamé, on gère avec un certain professionnalisme cette affluence. L’organisation est parfaite, mais c'est parfois l'indiscipline de certains passagers pressés d'embarquer qui crée du désordre.

 

L'accès aux différentes gares, un vrai chemin de croix

Mais la plus grande difficulté, c'est l'accès aux différentes gares, un véritable chemin de croix, à la fois pour les véhicules que pour les piétons. Camions de marchandises, cars de transport, taxis, engins à deux roues, créent un inextricable bouchon. Pour sortir de cet ''étau'' afin de se lancer sur les principales routes, les cars mettent parfois une heure. Pour entrer dans les différentes gares, c'est le même calvaire. De peur de rater leur car, certains voyageurs s'extraient des taxis, baluchon ou valise sur la tête, et regagnent les gares à pied, souvent aidés par des porteurs de bagages, de ''bonnes volontés'', dont il faut parfois se méfier, car ils ne sont pas tous des enfants de chœur. Le temps pascal est une période de bonnes affaires pour les compagnies de transport. Les tarifs subissent parfois une hausse substantielle en cette période.

A la gare Utb d'Adjamé, le chef du département commercial et marketing, M. Yécoula Oulai Francis, parle des dispositions pratiques prises par la compagnie : « Cette période vient naturellement booster les affaires. Mais le gain ne prime nullement sur la sécurité des passagers, qui demeure un souci prioritaire pour la compagnie Utb» rassure-t-il . « Nous mettons un point d'honneur au confort et à la sécurité de nos clients », insiste M. Francis Oulaï. Pour faire face au flux de voyageurs, le responsable marketing indique que la compagnie n'a pas lésiné sur les moyens. Elle a commandé 74 cars pour renforcer et surtout rajeunir le parc automobile. Le contrôle technique des véhicules qui sont mis sur les routes pendant cette période a été méticuleux, a-t-il également rassuré. Contrairement à ce qu'on pouvait penser, les efforts financiers de cette compagnie n'ont eu aucune incidence sur les prix des voyages, souligne le responsable de la compagnie de transport. Le tar (...)

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