Après son interpellation en France / Tiburce Koffi parle... : « Ils m'ont fait 2 propositions » - Tout sur son arrestation à l'aéroport Charles de Gaulle - Ce qu'il dit du régime Ouattara


(Photo d'archives)
  • Source: L'Inter
  • Date: lun. 08 juin 2015
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En l'espace de quelques heures seulement, jeudi, le journaliste, écrivain et musicien ivoirien Tiburce Koffi a été incarcéré en cellule de rapatriement à l'aéroport de Roissy avant d'obtenir l'entrée sur le territoire français au titre du droit d'asile. Récit de cette journée rocambolesque.

Tout commence le jeudi 4 juin, au terminal 2 de l'aéroport Charles de Gaulle, à Roissy. En provenance des États-Unis où il était parti, le 22 avril dernier, rendre visite à sa famille, l'écrivain ivoirien Tiburce Koffi, ancien proche de Laurent Gbagbo devenu un soutien d'Alassane Ouattara à la présidentielle de 2010, se voit refuser l'accès au territoire français par les autorités aéroportuaires. Il lui est signifié qu'il a épuisé les 90 jours que lui autorise son visa. Un visa avec entrées multiples, obtenu en janvier à Abidjan et valable jusqu'à la fin du mois de juin. Mais, selon les textes en vigueur, un tel document ne donne droit qu'à 90 jours cumulables de présence sur le sol français. C'est alors que la procédure normale s'enclenche. Tiburce Koffi, qui est conduit en cellule de rapatriement, rappelle qu'il est un écrivain engagé, aujourd'hui en délicatesse avec le pouvoir en place en Côte d'Ivoire. C'est alors que les choses s'accélèrent. «Ils ont fait des recherches sur Google et sur Wikipédia pendant que j'étais en cellule, et quand ils ont pu vérifier la véracité de mes dires, ils sont venus me faire deux propositions: retourner aux États-Unis ou faire une demande d'asile en France». L'écrivain, surpris, opte pour la seconde proposition.

 

«J'ai été bien traité» 

«Pendant que tout ceci m'arrivait, je priais et j'étais serein. J'avais la conviction que tout se terminerait pour le mieux», explique-t-il. Les délais pour traiter une demande d'asile peuvent aller de quelques jours à plusieurs années. Mais, celle de Tiburce Koffi ne dure que quelques heures, au bout desquelles il reçoit la bonne nouvelle: sa demande d'entrée en France au titre de l'asil (...)

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