Près de deux heures de blocage. Le procès sur la suspension de Pascal Affi N'Guessan de ses fonctions de président du Front populaire ivoirien (Fpi) a connu de longs moments d'interruption, hier jeudi 2 avril 2015, au tribunal d'Abidjan-Plateau.
En effet, les avocats du camp d’Abou Drahamane Sangaré ont fait une demande reconventionnelle, obligeant le président contesté du Fpi à payer la somme de 50 millions de francs Cfa en guise de dommages et intérêts parce qu’il aurait mis à mal le bon fonctionnement et la cohésion au sein du parti. Me Gogo Achille, qui conduisait les débats pour le compte des « frondeurs » du Fpi, s’est constitué partie civile dans cette affaire. Il a démontré que Pascal Affi N’Guessan n’est plus le président du Fpi eu égard à la tenue du Comité central extraordinaire qui l’a suspendu le jeudi 5 mars 2015. Pour lui, cette réunion a été convoquée et s’est tenue en toute légalité. Il a soulevé trois exceptions d’irrecevabilité notamment sur la qualité des personnes poursuivies.
A écouter l’avocat, Abou Drahamane Sangaré, Laurent Akoun, Hubert Oro –le doyen d’âge du Comité central du Fpi qui a convoqué la réunion-, Koua Justin et Hubert Oulaye, le président du Comité de contrôle, ne peuvent pas être poursuivis de façon individuelle parce qu’ils ne sont que des membres de cette instance. Il a relevé qu’Affi N’Guessan ne pouvait que poursuivre le Comité central qui est une personne morale. Or, en la matière, a-t-il dit, Affi N’ (...)
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