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Enlèvements d'enfants / Paul Koffi Koffi : « On est en année électorale, la piste politique n'est pas à exclure » - « 3 tentatives d'enlèvement d'enfants enrayées » - « Le nombre de fausses rumeurs n'a fait qu'amplifier la psychose »

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(Photo d'archives)

Le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, et la ministre de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l'enfant, Anne-Désirée Ouloto, étaient face à la presse, le lundi 2 février 2015, au ministère de la Défense, au Plateau, pour faire le point des mesures prises par le gouvernement, relatives aux enlèvements et assassinats d'enfants.

Pour lui, aucune piste n’est à exclure, surtout pas celle des politiques qui pourraient pratiquer des crimes rituels pour asseoir leur pouvoir ou avoir de la cote auprès de la population à quelques mois des élections. « On n’exclut aucune piste. On est en année électorale, on ne néglige aucune piste. La piste politique n’est pas à exclure », a déclaré le ministre Paul Koffi Koffi. Même s’il a affirmé que pour l’heure, il n’y a aucun lien établi entre les crimes rituels et la grande fréquence de rapts d’enfants constatée depuis novembre 2014 dans le district d’Abidjan. « C’est sûr qu’on trouvera des liens mais pour le moment, ils ne sont pas encore établis. Donnez-nous du temps », a dit le ministre chargé de la Défense qui avait à sa droite sa collègue Anne-Désirée Ouloto.

Il a émis des hypothèses, notant que « la cybercriminalité, la filière des crimes rituels, les besoins d’organes humains, l’enrichissement rapide, les réseaux criminels, etc. » sont les principales à retenir. Selon lui, la crise que le pays a connue a « généré des comportements sur lesquels on doit agir ». Pour lui, la question de l’insécurité n’est pas nouvelle en Côte d’Ivoire mais le phénomène des enlèvements et des assassinats d’enfants interpelle tout le monde parce que les auteurs de ces actes « ont changé de cible ». Il a indiqué ne pas avoir d’informations, à part quelques « échos », sur l’enlèvement de sept personnes à Grabo, le week-end dernier. De même que l’enlèvement et le meurtre de deux enfants à Bangolo et à Grabo dans la même période. « Je ne peux rien dire pour le moment. Pour ce qui concerne les 7 personnes enlevées, je n’ai pas de confirmation. J’ai eu des échos mais pas de confirmation », a-t-il souligné, accusant la presse d’attiser la psychose au sein de la population.

Pour le reste, Paul Koffi Koffi a indiqué qu’une réunion a eu lieu, le mercredi 28 janvier 2015, sous la présidence du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, pour parer au plus urgent face à cette situation. Selon lui, des mesures ont été prises, à savoir, la mise en place d’une cellule spéciale de coordination des enquêtes avec en appui des experts internationaux, des psychologues, des sociologues, en vue de cerner le phénomène sous tou (...)

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