La lutte contre l'insécurité bat son plein dans la région du Haut-Sassandra. En témoigne une opération fructueuse menée par les éléments de l'escadron 1/2 de la gendarmerie nationale de Daloa, qui a permis de mettre la main sur deux présumés malfrats lourdement armés, le dimanche 29 juin 2025, à Gnamanou, localité située dans la sous-préfecture de Gonaté.

Cette intervention s’inscrit dans le cadre des patrouilles pédestres et motorisées régulièrement menées par des éléments de la gendarmerie nationale dans les zones sensibles du département, notamment à Bédiala et Gonaté, en proie à des actes récurrents de banditisme. Ce jour-là, la vigilance des gendarmes est une fois de plus récompensée.

La découverte

En effet, lors de leur passage à Gnamanou, les forces de l’ordre aperçoivent deux individus dont le comportement suspect attire immédiatement leur attention. S’approchant des suspects, les gendarmes décident de procéder à une fouille. Celle-ci s’avère rapidement révélatrice : dissimulés dans un sac de brousse, les militaires découvrent une arme d’assaut de type Sig 540, accompagnée de huit munitions de calibre 5,56 x 45 mm, d’un chargeur et d’une machette.

Pris sur le fait, les deux individus sont immédiatement appréhendés. Interrogés sur place, ils avouent sans détours qu’ils s’apprêtaient à perpétrer une attaque à main armée dans la zone. Une révélation glaçante qui confirme les craintes des autorités sécuritaires sur la recrudescence des actes de grand banditisme dans cette région du centre-ouest de la Côte d’Ivoire.

Les deux suspects ont été aussitôt conduits à Daloa, où ils ont été remis à la section des recherches de la gendarmerie nationale, logée au sein de l’état-major local

Les deux suspects ont été aussitôt conduits à Daloa, où ils ont été remis à la section des recherches de la gendarmerie nationale, logée au sein de l’état-major local. Une enquête a été ouverte afin d’identifier leurs éventuels complices, déterminer l’origine de leur armement, et faire la lumière sur les différents forfaits auxquels ils auraient pu prendre part.

Selon des sources proches du dossier, les premiers éléments de l’enquête sont accablants. Les deux prévenus auraient reconnu leur implication da (...)

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