Hubert Oulaye, président du Comité de Contrôle du Front populaire ivoirien (Fpi) s'est voulu très offensif, dans cet entretien qu'il a accordé, il y a quelques jours à « Dokoui Talk Show », une radio en ligne fondée par Pol Dokui, ancien directeur de Fréquence 2.

Pendant 1 h 32 mn, l’ancien ministre de la Fonction publique et de la reforme administrative à déblatéré contre  Affi N’guessan, le président du Fpi, l’invitant à un «  examen de conscience, à la respectabilité et la dignité en se mettant de côté ».  « C’est un sentiment de tristesse qui m’anime… Le Front populaire ivoirien n’est plus un parti d’opposition (…)  Il y a des questions sur lesquelles nous n’intervenons plus… en tant que parti d’opposition, nous sommes le regard critique de  la société. Aujourd’hui,   nous sommes plutôt face à  face au sein du parti. Plus  grave, le président du parti ( Ndlr Affi N’guessan)  ne fait plus confiance  aux instances du parti… il doit y avoir une réflexion profonde à faire de sa part comme  l’a faite à l’époque le professeur Mamadou Koulibaly… je pense que la voie de la dignité, de la respectabilité et de la responsabilité  se trouve dans cet examen  de  conscience.   Ou bien,  il respecte la majorité et il s’aligne, ou alors il  ne la respecte et il quitte le parti… Il faut qu’il accepte de se mette de côté  pour que la majorité puisse continuer.  C’est un principe de base de la démocratie… » a-t-il asséné.

Sur la question  des prisonniers politiques, des exilés, du procès des pro-Gbagbo Hubert Oulaye soutient qu’il «  revient au Fpi  de porter haut la souffrance du peuple  et de dire qu’il faut arrêter tout cela ». Et, de son point de vue,  « le congrès devrait permettre aux militants du Fpi d’aller à un combat direct avec le pouvoir ».   Hubert Oulaye, rentré récemment d’exil dit être porteur d’une mission. Celle qui consiste à faire organiser  « le congrès du parti, ce qui ne l’a pas été depuis 13 ans ».  La conséquence, selon lui «  est la légitimité d’Affi qui est en jeu aujourd’hui ». 

 

«  Combat direct avec le pouvoir… »

« La première raison de son retour en Côte d’Ivoire est liée à l’organisation du congrès en vue de rendre compte aux militants du Fpi des 13 années de gestion » a fait valoir Hubert Oulaye.  « Affi N’guessan n’a plus confiance au Fpi au point le trainer en justice.  Affi a violé l’obligation qu’il a  de respecter les textes du parti en saisissant la justice, c’est une  faute grave », s’est-il agacé. 

Le comité de contrôle, selon lui, a  « plusieurs missions et énormément  de pouvoir » qui vont du contrôle  financier au  contrôle de conformité des actes qui sont posés p (...)

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