C'est l'une des déclarations fortes lors de la conférence de presse animée, le lundi 10 novembre 2014, par le Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, Bénin, Togo, Burkina Faso et Guinée, Ousmane Diagana, dans ses locaux à Cocody.

Selon M. Diagana, les montants du racket dans le transport, sont importants et dépassent parfois les enveloppes mises à la disposition du pays par l'institution financière pour certains projets. Et donc si le problème est résolu le pays y gagnerait en « développement et en compétitivité ». Ousmane Diagana a révélé qu'une dernière étude de la Banque mondiale mise à la disposition du gouvernement indique que le racket perpétré par les forces de l'ordre sur les routes ivoiriennes, représente une somme globale annuelle estimée entre « 95 et 150 milliards de francs Cfa » pour le transport de voyageurs, et entre 23 et 28 milliards de francs Cfa pour les véhicules de transport de marchandises dont 17 à 25 milliards de francs Cfa à Abidjan.

Outre le racket, le conférencier a appris que la coopération Banque mondiale – Côte d'Ivoire ira désormais au-delà d'une simple assistance à l'endroit du gouvernement pour accompagner les Ivoiriens dans leurs efforts de sortie de crise vu que l'ancienne stratégie a pris fin en juin 2014. La nouvelle stratégie entamée en juillet (...)

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