Jusque-là , l'on n'a pas entendu le Président Alassane Ouattara réagir à la décision de la Cour Pénale Internationale de confirmer les charges retenues contre l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, incarcéré à La Haye. Ce n'est pas qu'il est resté indifférent face à cette situation.
Bien au contraire, la nouvelle a provoqué en lui des sentiments qu'il a exprimés à ses proches, notamment ses deux avocats. C'est La Lettre du Continent (LC), dans son numéro 685 du 25 juin 2014, qui dévoile ce qui s'est passé entre le Chef de l'État et ses défenseurs. Dans un article sur la Côte d'Ivoire intitulé ''Gbagbo : si loin d'Abidjan, si près du FPI'', le bimensuel parle également de l'influence de l'affaire Gbagbo sur le pouvoir Ouattara. Il affirme que le Président Ouattara a été « très agréablement surpris » quand il appris de la bouche de ses avocats la confirmation des charges contre Gbagbo.
« Ce n'est pas possible », s'est-il exclamé lorsque « Jean-Paul Benoit et Jean-Pierre Mignard, le 12 juin, une heure avant le communiqué officiel de la CPI » lui ont annoncé la nouvelle, fait savoir LC. Pour le bimensuel qui s'est consacré aux informations en Afrique, la réaction de Ouattara est « bien plus que le signe d'un simple soulagement. Elle illustre une vraie fébrilité face à la combativité de son ex-adversaire ».
Ce sentiment de grande joie qui a montré un Ouattara « Très heureux » est dû au fait que, selon LC Ouattara « ne semblait, à vrai dire, plus croire à la faisabilité de ce procès. Et ce d'autant que plus qu'en privé, ses deux avocats n'avait pas hésité à prédire 40% de possibilité d'échec ». Mais s'il y (...)
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