Animation inhabituelle, activités commerciales et trafics routiers réorientés ce dimanche 2 mars 2014, le retour au pays du président de la République, Alassane Ouattara, a véritablement « mélangé » la ville d'Abidjan.

Mais, il a donné lieu, par ailleurs, à une véritable fête populaire, dans presque toutes les communes d'Abidjan, paralysant ainsi la ville tant la mobilisation était grande. De nombreux automobilistes, devant l'impossibilité de circuler du fait de la foule sortie nombreuse, ont choisi de stationner leurs engins. Volontairement ou involontairement, boutiques, magasins et autres commerces ont fermé, dans bien de communes.  A Yopougon, à Abobo ainsi qu'à Adjamé, dès 8h, de nombreux véhicules de transport en commun font déjà le plein pour l'aéroport Félix Houphouët-Boigny où l'arrivée du Chef de l’État a été annoncée pour 15h, ce dimanche. Dans ces quartiers suscités, des écrans géants et du matériel de sonorisation sont installés pour permettre à ceux qui ne pourraient pas effectuer le déplacement de l'aéroport, de suivre la retransmission par la Télévision ivoirienne, du retour du président Ouattara. A Ficgayo (Yopougon), l'on  note une forte concentration humaine. De Cocody saint-Jean  à la Riviera Golf, les habitants de ces quartiers sortent eux aussi nombreux, formant une haie opaque. « Il est vrai que nous avons vu le président à la télévision. Nous sommes rassurés sur sa santé. Mais nous voulons le voir passer devant nous, afin d'avoir le cœur net », s'époumone à expliquer Dosso Mariame, laissant éclater sa joie. Aux environs de midi, le grand carrefour de Koumassi contient difficilement la marrée humaine  qui ne cesse d'investir les lieux. Une forte concentration qui donne du fil à retordre aux forces de l'ordre. Des groupes de jeunes improvisant des chants à la gloire du président de la République, vont et viennent dans tous les sens, en dansant. Un écran géant et une sonorisation lâchant les décibels en vogue, tiennent en haleine les populations.  A 14h, tout le long du boulevard Valéry Giscard d'Estaing (de la statut Akwaba à la gare de Bassam, Treichville) est noir de monde, les abords sont envahis par de nombreux partisans du président Ouattara, venus des quartiers de Treichville, de Marcory, de Koumassi, de Port-Bouët et venus également d'ailleurs. « Nous considérons que le président Ouattara a été tué par la rumeur. C'est un ressuscité qui revient et nous lui réservons un accueil digne de tou (...)

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