Le parti de Laurent Gbagbo est convaincu que la réforme du secteur de la sécurité (RSS), tel que menée par le régime en place en Côte d'Ivoire, n'est pas de nature à garantir la sécurité des Ivoiriens et la paix.
En effet, dans une déclaration publiée hier dimanche 9 février, et dont copie nous est parvenue, le vice-président du Front populaire ivoirien (FPI) chargé de la défense et de la sécurité, Michel Amani N'guessan, note que cette réforme vise à mettre en place une milice. « Le Front populaire ivoirien note que le pouvoir en place, en initiant ces séminaires sans un cadre consensuel, répond à un souci caché de mise en place de sa propre milice en vue d’une conservation par la force du pouvoir d’Etat », a craché Michel Amani N'guessan, avant de souligner que cette réforme sécuritaire telle qu'engagée par le pouvoir ivoirien se fonde essentiellement sur une « approche unilatérale ». Ainsi pour lui, elle « ne vise qu’à régler les préoccupations des vainqueurs militaires du 11 avril 2011 et leurs alliés ». A l'en croire donc, « cette réforme est par conséquent loin de garantir à la Côte d’Ivoire un environnement sécurisé et paisible ».
Cet ancien ministre de la Défense sous Laurent Gbagbo en veut pour preuve la désorganisation au niveau des institutions de défense et de sécurité après le coup d’État militaire du 24 décembre 1999, la rébellion armée des 18 et 19 septembre 2002 et surtout le conflit armé du 11 avril 2011. Il a noté « une méfiance et une crise de confiance qui constituent à coup sûr une menace pour la stabilité et la paix dans le pays ». Aussi, pour &e (...)
Lire la suite sur L'Inter
Côte d'Ivoire environnement don État Laurent Gbagbo Front populaire ivoirien FPI Côte d’Ivoire
