Bien mauvaise posture que celle dans laquelle se trouve, en ce moment, le chef de l'Etat, Alassane Ouattara. S'il n'a pas son doigt dans un engrenage, il est, Ã tout le moins, pris entre deux feux.
La métaphore suffit à expliquer la délicate position du président de la République. En toile de fond, les libérations massives des dignitaires et autres militants pro-Gbagbo et la colère que cela soulève dans les rangs des militants du Rassemblement des Républicains ( Rdr).Â
Depuis le mois d’Aout 2013, par vagues successives, des militants et hauts cadres du Front populaire ivoirien ( Fpi) sont mis en liberté. Si au sommet du Rdr, on salue « un acte de bravoure et de description qui  ne fait qu'ajouter au message de paix, d'amour et surtout de réconciliation qu'a toujours prôné le Président Alassane Ouattara », la base, elle, est furieuse. Et chaque libération fait monter, un peu plus le mercure de la colère… Alassane Ouattara, a beau expliquer le bien fondé de ces libérations qu’il présente comme étant des "actes d'apaisement", les associations des victimes et les militants de base du Rdr crient à la « trahison ». Ils menacent ouvertement de prendre les rues si Ouattara ne laissait pas mains libres à la justice de faire son travail. Cette levée de boucliers des « victimes de la crise post-électorale », est en passe de plomber le processus de libération de ces pro-Gbagbo es (...)
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