Le ministre auprès du chef de l’Etat chargé de la Défense a rassuré, mardi, les ex-Forces de défense et de sécurité rentrés d’exil, mais qui n’ont pas de matricule. « On ne doit pas commettre d’erreur, ni frustrer quelqu’un. Tout le monde aura un point de chute », a soutenu, mardi, Paul Koffi Koffi, à l’occasion du lancement de l’opération d’identification des ex-Forces de défense et de sécurité (Fds) au ministère de la Défense au Plateau.
Ceux-ci avaient manifesté bruyamment vendredi lorsque le ministre a indiqué qu’il trouverait un point de chute à l’Addr pour ceux qui ne seraient pas dans les fichiers de son département. Il a affirmé que les concernés ne seront pas affectés systématiquement à l’Addr. « Cette annonce avait provoqué un tollé, mais il n’y a pas d’inquiétudes à se faire. Certains ont probablement été recrutés il y a quelques années. Nous allons comprendre pourquoi leur parcours a été estompé », a-t-il fait savoir.
Il s’agira donc, selon lui, de chercher à savoir pourquoi le processus d’immatriculation des ex-Fds rentrés d’exil a été interrompu. A en croire le ministre Paul Koffi Koffi, sur les 50 premiers ex-Fds rentrés d’exil, 33 vont percevoir leur solde dès la fin de ce mois de janvier. Depuis vendredi dernier, ce sont, a-t-il poursuivi, 1439 autres éléments des ex-Fds qui se sont fait enregistrer.Â
L’opération d’identification des ex-Fds est faite par l’Institut national de la statistique (Ins) qui a détaché un chef d’équipement, en l’occurrence Kouamé Kanga, et trois agents.
Vincent Deh
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