Il ne trouve pas confortable le fait que les militaires proches de l'actuel président ivoirien, Alassane Ouattara, ne soient pas poursuivis par la justice nationale ou internationale, alors qu'ils sont accusés d'avoir commis des meurtres et autres exactions sur la population au plus fort de la crise postélectorale.
Emmanuel Niamien N'goran, l'Inspecteur général d'État et proche d'Henri Konan Bédié, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a critiqué cet état de fait au cours d'une cérémonie de distinction dimanche dernier à la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères, au Plateau.L'Inspecteur général d'État a évoqué plusieurs question liées à la réconciliation et au pardon pour retrouver la stabilité et la cohésion nationales. Mais il s'est aussi et surtout intéressé à la justice. À l'entendre, pour sortir de la stigmatisation de la justice ivoirienne par l'opposition et d'autres organisations nationales et internationales, Niamien N'goran a appelé les autorités en place à œuvrer pour une justice impartiale et crédible.
Pour lui, elle passe notamment pas l'ouverture de poursuites judiciaires contre les membres des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), présentées comme proches d'Alassane Ouattara, qui ont commis des crimes. « Une justice impartiale, dans le cas d'affaires où sont impliquées des militaires de premier plan, suppose un système de protection des magistrats pour renforcer leur capacité et leur détermination à engager les poursuites qui s'imposent », a suggéré l'Inspecteur général d'État. Avant d'ajouter : « Sans un tel dispositif de sécurité j (...)
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