Le sommet de Yaoundé sur la piraterie maritime a clos ses travaux hier mardi 25 juin par le projet de création d'un organe sous-régional de lutte contre ce fléau.
Des pays d'Afrique de l'ouest et du centre ainsi que ceux du Sahel comme le Niger, le Tchad et le Burkina Faso, directement ou indirectement touchés par la piraterie maritime, ont décidé de communaliser leurs efforts pour lutter contre le mal. Au terme de deux jours de travaux, ils ont décidé de la création d'un « centre interrégional de coordination » destiné à mettre en œuvre une stratégie de lutte contre l'insécurité maritime.Les 12 chefs d'Etat présents à ce sommet qui est une première en son genre, ont aussi décidé de signer dans un délai de trois ans « un accord multilatéral contraignant » « au-dessus des lois nationales ». La lutte contre cette forme de criminalité transfrontalière, nécessite de gros moyens. Les présidents des pays concernés, se sont mis d'accord pour mettre les moyens conséqu (...)
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