Dans un communiqué daté du 5 juin, Mamadou Koulibaly, le président de Liberté et Démocratie pour la République (LIDER), a réagi au verdict de la Cour Pénale Internationale relatif à l'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo. Il démontre que Ouattara et Soro doivent être aussi poursuivis.
Communiqué n°014/PDT/BDP/CAB relatif à la demande d'éléments supplémentaires de la CPI :Trois chefs d'armées sont connus officiellement en Côte d'Ivoire. Il s'agit de Laurent Gbagbo pour les Forces de défense et de sécurité (Fds), Alassane Dramane Ouattara pour les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et Guillaume Kigbafori Soro pour les Forces armées des forces nouvelles (Fafn).
Selon la logique des poursuites à la Cour pénale internationale (Cpi), et étant donné les preuves établies des crimes de toutes parts, ils devraient tous rendre compte.
Entre septembre 2002 et avril 2011et sur la période de la crise post-électorale sur laquelle les juges de la Cpi veulent en savoir plus, les trois forces existaient bien avec leurs supplétifs. Alassane Dramane Ouattara a créé les Frci par l'ordonnance numéro 2011-002 du 17 mars 2011. Jusqu'à cette date, les crimes commis par les adversaires de Gbagbo l'étaient par les Fafn répondant à M. Guillaume Kigbafori Soro. Les Frci ayant été créées juste un mois avant le 11 avril, date de l'arrestation de M. Gbagbo, les responsabilités des deux chef (...)
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