Dans une interview fleuve donnée sur les antennes d'Afrique média le dimanche 27 septembre 2020, Guillaume Soro est revenu sur des événements terribles qu'il a connus après avoir libéré « le tabouret ». Ce sont des tentatives d'assassinats dont il révèle des mains de certaines autorités ivoiriennes.
Son départ de l’Assemblée Nationale qu’il présidait a été un coup dur pour le Président Alassane Ouattara. Ce dernier voulait de lui qu’il intègre les rangs du parti venait d’être fondé par lui et Henri Konan Bédié à savoir le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Pour Guillaume Soro ce refus a sonné le glas de leur collaboration au point que le Président lui a voué une haine viscérale. Ce qui a conduit à la prise de certaines décisions pour limiter ses déplacements. « Mais dès que je suis parti, ça été la chasse à l’homme. D’abord Ouattara et son gouvernement ont demandé au gouvernement américain d’annuler mon visa et mon passeport en ma qualité de président de l’Assemblée nationale. Après ça, monsieur Ouattara et le ministre Hamed Bakayoko qui était ministre de l’Intérieur ont trompé la police de Barcelone qui a fait un raid dans ma chambre, à Barcelone pour m’arrêter n’eut été la baraka, j’aurais été humilié, menotté, et jeté dans les prisons en d’Espagne. » a-t-expliqué.
Pire, le président de Générations et peuples solidaires (Gps) ajoute que sa vie sur terre devait s’interrompre. Une idée, dont il détient des preuves, venant du premier ministre Hamed Bakayoko. « Après cela, on m’a envoyé des barbouzes pour tenter de me repérer en Europe et m’éliminer. Là aussi j’ai des preuves accablantes. Des gens que Hamed Bakayoko a reçus dans son bureau à qui il a proposé 1 milliards FCFA pour me livrer. Je le sais. Qu’on prenne garde. Je ne veux pas trop parler. Je veux la paix pour mon pays. Mais je sais ce qui a été fait contre moi, ma personne, et mon intégrité. » a révélé l’ex-chef de la rébellion.
Il a également évoqué les circonstances dans lesquelles il a atterri en Espagne lorsqu’on lui avait refusé l’accès à Abidjan le 23 décembre 2019. Selon lui, son avion a évité pratiquement un crash sur une île en Espagne. « Mais il n’y a de sécurité que celle que Dieu vous donne. Si je suis en vie aujourd’hui, c’est grâce à Dieu. Parce que le jour où Alassane a détourné mon avion, parce que personne ne le sait, mon avion a atterri presque en crachant dans des iles du côté de l’Espagne. Après ce que j’ai fait pour monsieur Ouattara, après la vie que j’ai consacrée pour monsieur Ouattara, c’est la façon dont on me remercie ? » a-t-il mentionné avant de reconnaitre que Laurent Gbagbo qu’il a combattu n’a pas eu de telle r&ea (...)
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