Politique

Affaire ''détention illégale de minutions de guerres, de machettes...'' : Les confidences de Jacques Mangoua à son parti
Allah Kouadio Rémi (vice-président du PDCI) : « Nous ne sommes plus dans un État de droit »

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Le vice-président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), Allah Kouadio Rémi, a rapporté, ce samedi 9 novembre 2019, des confidences faites à son parti, par Jacques Mangoua, vice-président du Pdci, et président du conseil régional de Gbêkê, condamné pour « détention illégale de munitions de guerres, de machettes et de munitions de calibre 12 ».

Allah Kouadio Rémi se trouvait à Kondoukro, village de la sous-préfecture de Djebonoua, à une vingtaine de kilomètres au sud de Bouaké. L’ancien ministre de la Santé représentait le président du Pdci, Henri Konan Bédié, aux obsèques de Kouakou N'guessan Romaric, mort le jeudi 3 octobre 2019, suite aux manifestations organisées par les jeunes du Pdci pour exiger la libération de Jacques Mangoua. « Depuis que cette affaire a éclaté, nous l'avons plusieurs fois vu et écouté. Le président Jacques Mangoua est constant dans ses déclarations et il clame son innocence à la Côte d'Ivoire et face au monde entier. Et nous, nous le croyons, nous savons que Jacques Mangoua est innocent », a dit l’émissaire de Henri Konan Bédié.

A Kondoukro, dans le cadre des obsèques de Kouakou N'guessan Romaric, l'ex- ministre de l'Environnement et du Développement durable s’est exprimé sans détour : « si la présomption d'innocence de Jacques Mangoua avait été respectée, il n'y aurait eu aucune manifestation, il n'y aurait eu aucun tir à balle réelle et il n'y aurait pas eu la mort de Kouakou N'guessan Romaric. Hélas ! Nous ne sommes plus dans un État de droit ». Pour Allah Kouadio Rémi, Kouakou N'guessan Romaric dit Diby N'guessan « n'aurait pas dû mourir ». « Un enfant de 28 ans, dont aujourd'hui, nous savons qu'il a une conduite irréprochable, travailleur, marié et père de deux enfants. Celui-là même qui subvient aux besoins de sa mère devenue très tôt veuve, a été brutalement arraché à notre affection pour une affaire qui n'aurait jamais dû exister », a encore déclaré l’émissaire de M. Bédié.

Il a traduit la compassion du président du Pdci aux populations de Kondoukro. « Le président Bédié dit aux populations de ce village et même à toute la Côte d'Ivoire que nous devons sécher nos larmes et faire en sorte que de telles situations ne se reproduisent plus. Le Pdci est conscient de la situation et le Pdci estime que cet enfant est mort pour la justice, il est mort pour la liberté, il est mort pour la d&eacu (...)

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