Un député ivoirien évoque une modification de « la limite d'âge » dans la Constitution

  • Source: APA
  • Date: mer. 21 août 2019
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Des bruits de couloirs à l'Assemblée nationale ivoirienne évoquent un projet de loi sur la modification de la Constitution, « en l'occurrence la limite d'âge », a dit mardi à Abidjan le député Olivier Akoto, lors d'un échange sur le processus électoral en Côte d'Ivoire.

Il y a des bruits de couloirs « à l'Assemblée comme quoi il y a un projet de loi qui ne serait pas loin de nos tables, ce projet va modifier la Constitution, en l'occurrence la limite d'âge », a fait savoir le député de Daoukro (Centre-Est ivoirien), Olivier Akoto

M. Akoto est intervenu sur la réforme constitutionnelle évoquée par le chef de l'Etat ivoirien, lors de débats sur la situation politique du pays à 14 mois de l'élection présidentielle, un moment organisé par la section ivoirienne du Forum de la société civile de l'Afrique de l'Ouest (FOSCAO).

Et quand, dira-t-il, le texte de loi sur « cette limite d'âge sera ciblé, ça sera des modifications confligènes ». Pour lui, ce projet de loi pourrait engendrer des frais importants pour l'Etat la Côte d'Ivoire qui devrait plutôt se pencher sur la gratuité de la carte nationale d'identité.  

« Le référendum constitutionnel de 2016 a coûté au bas mot 16 milliards de Fcfa, pourquoi en moins de trois ans, cette Constitution qu'on a applaudi ici (va être modifiée), il y a quelle urgence à un an des élections présidentielles » prévues en octobre 2020, s'est-il interrogé.    

Lors d'une interview à la télévision d'État, à la veille de la fête de l'Indépendance, le 6 août 2019, le chef de l'Etat Alassane Ouattara a évoqué une éventuelle modification de la Constitution. Selon lui, « la modification de la Constitution doit être un processus qui dépend de l'opinion ».

« Nous avons une Constitution depuis 2016, on l'a pratiquée. Il est clair qu'il y a des choses qu'il faut modifier dans la Constitution, mais ce n'est pas pour recaler des candidats, non », a déclaré M. Ouattara au cours de l'entretien.  

M. Ouattara a estimé que la loi fondamentale devrait « épouser l'air du temps », avant d'ajouter « nous sommes un certain nombre (d'acteurs politiques) à avoir un certain âge, peut être devrions nous réfléchir à ce que nous pouvons donner à notre pays au-delà d'un certain âge ».< (...)

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