Après des morts à Abatta : Des forces de l'ordre aux trousses des vendeurs de ''koutoukou'' à Abidjan


Des fûts découverts à Abatta (Photo d'archives)
  • Source: linfodrome.com
  • Date: mer. 24 juil. 2019
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'' Nous sommes en train de rechercher les livreurs. C'est donc tout Abidjan qui est concerné. Il faut donc que les gens s'abstiennent de consommer le '' koutoukou'', dans les communes d'Abidjan parce que nous ne savons pas l'origine de la boisson'', avait lancé, le préfet d'Abidjan, Vincent Bi Toh, le mercredi 3 juillet 2019, après que six (6) personnes ont trouvé la mort, à Abatta, village dans sous-préfecture de Bingerville, au sud d'Akouedo, suite à la consommation de '' koutoukou'' (boisson locale artisanale fortement alcoolisée fabriquée à base de la fermentation de sucre et de levure ou de vin blanc).

Par mesure conservatoire, tous les débits de boisson (ndlr, gbèlèdrome ou lieu de vente et de consommation du ''koutoukou'' et toute autre liqueur ou boisson non hygiénique), maquis, bistrots, boîtes de nuit du village avaient été fermés. Prenant prétexte du message du préfet Vincent Bi Toh, les forces de l'ordre ont investi le district d'Abidjan. C'est ainsi qu'elles procèdent à des saisies de koutoukou et arrêtent les vendeurs. Selon nos sources variées, les agents exigent le paiement de fortes sommes à ceux-ci, contre leur mise en liberté. '' Nous, on ne sait pas que la vente du koutoukou est interdite puisque cela se vend, partout. Ce commerce se fait depuis longtemps. Des agents sont venus et ont embarqué nos fûts. Ils ont exigé qu'on paie des millions de francs. La brigade anti-racket devrait agir parce que c'est la porte ouverte à tout'', nous ont fait savoir des sources qui, se plaignant de rackets, se sont étonnées de ce que le koutoukou soit interdit et qu'il soit vendu à tous les coins de rue d'Abidjan. En témoignent également ces propos de la vendeuse en gros chez laquelle 30 fûts de 200 litres chacun, ont été découverts, le 3 juillet 2019, à Abatta :'' '' Cela fait 15 ans que je suis ici. Et puis la dame chez laquelle il y (...)

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